Le prix global des denrées alimentaires dans le monde a légèrement décliné en septembre, indique vendredi l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), qui a aussi revu à la hausse ses prévisions de production céréalière mondiale pour 2025.
Les récoltes laissent entrevoir « des perspectives d'offre mondiale confortable » pour toutes les grandes céréales. La FAO a ainsi relevé sa prévision de production céréalière à 2 971 millions de tonnes, soit + 0,3 % par rapport à ses précédentes projections. La production devrait être supérieure de 3,8 % à celle de l'an dernier. En particulier, considérant les bons rendements européens et une météo australienne favorable, la production de blé devrait revenir près de sa moyenne quinquennale (+ 1,3 % par rapport à l'an dernier).
Les prévisions sur le maïs sont aussi relevées en Chine et aux Etats-Unis, où la surface cultivée a été étendue, promettant une récolte américaine jamais vue de 427 millions de tonnes (un tiers du total mondial). Ces progrès compensent les difficultés de l'UE liées à la sécheresse dans certaines zones et du Mexique qui a moins semé.
Quant au riz, la FAO a provisoirement réduit les perspectives pour le Pakistan, affecté par des inondations. La croissance de la production indienne compense, et in fine la production mondiale est attendue à un volume inédit de 556,4 millions de tonnes sur la campagne 2025-26.
Dans le même temps, la demande mondiale de céréales ne cesse de croître, attendue à un niveau record de 2.930 millions de tonnes sur la saison 2025-26.
+ 6,6 % pour le prix de la viande en un an
Quant aux prix alimentaires mondiaux, dans l'immédiat, ils ont légèrement régressé en septembre sur un mois, du fait d'un repli des prix du sucre, des produits laitiers et des céréales.
Globalement, l'indice FAO des prix alimentaires, qui suit l'évolution des prix internationaux d'un ensemble de denrées, a reculé de 0,7% sur un mois. Pour autant, il a gagné 3,4 % sur un an.
L'indice du blé a reculé pour le 3e mois consécutif, en raison d'une demande atone et de bonnes récoltes. Et les cours du beurre ont reculé de 7 %, « reflétant en partie une moindre demande pour les crèmes glacées dans l'hémisphère Nord ».
En revanche le prix de la viande a crû de 0,7 % sur un mois, et 6,6 % sur un an, pour atteindre un niveau record, tiré par la viande bovine, très demandée aux Etats-Unis, et ovine (les cours du porc et de la volaille restant stables).
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