Cette conjoncture laitière si particulière, avec des prix d’ingrédients jamais vus, est toujours liée à une offre en lait orientée à la baisse dans tous les grands bassins exportateurs : Europe, États-Unis, Océanie. Dans l’UE, et plus particulièrement en Europe du Nord, le prix du lait est exceptionnellement haut, à un niveau qui compense la hausse des coûts et va bien au-delà. Cependant, la collecte ne décolle pas. Il y a plusieurs facteurs à cela. Depuis la fin des quotas, les éleveurs ont maximisé leur capacité à produire. Faire davantage supposerait plus de surface, de vaches et de bâtiments. Mais les contraintes environnementales s’imposent désormais. Le contexte économique incertain est aussi un frein pour entreprendre. Face à cette ressource limitée, la demande mondiale reste forte, même si la Chine a ralenti ses achats.
Avec le creux saisonnier qui approche, il n’y a plus beaucoup de produits à vendre dans l’UE. Les cotations se sont stabilisées, mais de nouvelles tensions pourraient apparaître au second semestre, en particulier, sur la matière grasse. Il faudra quand même surveiller la consommation des PGC, qu’une inflation trop forte pourrait affecter. Ce n’est pas encore le cas en France.
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