Dans les Pays de la Loire, en Bretagne et dans les Deux-Sèvres, régions particulièrement exposées à l'influenza aviaire, la surveillance des palmipèdes (canards, oies) « est allégée en diminuant de moitié les prélèvements à réaliser sur ces animaux », a indiqué le ministère de l'Agriculture dans un communiqué.
Dans les zones moins exposés, dites « indemnes », les palmipèdes « pourront être autorisés à sortir en parcours extérieur réduit (...) si des critères de températures extérieures élevées plusieurs jours successifs sont constatés ».
En novembre dernier, le gouvernement avait décidé de renforcer les mesures de protection en confinant les volailles de plein air partout en France pour tenter d'endiguer l'épizootie.
En 2021-2022, l'épizootie avait conduit à l'abattage de 22 millions de volailles en France et avait suscité le désarroi du monde agricole. La France avait observé une « endémisation » du virus parmi la faune sauvage locale, alors que le virus arrivait plutôt auparavant par les oiseaux migrateurs.
Depuis le 14 mars, aucun cas n'a été recensé dans les élevages français, après la détection d'un dernier foyer dans le Centre-Val-de-Loire. Les quelques cas détectés dans la faune sauvage sont « quasi anecdotiques », indiquait l'Anses début avril.
Le gouvernement appelle cependant à la vigilance et souligne que « si les mortalités dans la faune sauvage ont fortement diminué en France, elles restent importantes en Europe ».
Les températures, notamment, ne sont pas encore assez élevées « pour éliminer durablement le virus de l'environnement et les migrations des oiseaux sauvages se poursuivent, constituant un facteur de risque supplémentaire », souligne le communiqué.
Sur la saison 2022-2023, plus de 300 foyers ont été détectés dans des élevages.
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