Avant la période à risque, l'automne, la direction générale de l'Alimentation va redéfinir les modalités de surveillance des élevages et clarifier la structure des réseaux d'alerte, indique le ministère dans une des sept « fiches » mises à disposition de la profession. La déclaration des mouvements des volailles devrait devenir obligatoire à la rentrée pour bénéficier d'aides en cas de contamination.
Des sanctions doivent également être mises en place pour les éleveurs mais aussi pour les intervenants en élevage et les transporteurs qui ne respectent pas les mesures de biosécurité, a indiqué le ministère.
Parallèlement, l'Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) va identifier et accélérer le développement de nouveaux autotests de dépistage.
Alors qu'un vaccin est en cours d'expérimentation, le ministère n'imagine pas une campagne de vaccination avant « le printemps prochain ».
La Confédération paysanne a réagi à ce plan en demandant « la préservation des élevages de volailles de plein air », alors qu'aucun allègement de la claustration n'est prévu dans les zones contaminées. Le syndicat réclame aussi une « meilleure maîtrise des risques posés par les filières industrielles, dont la responsabilité dans la crise que nous venons de connaître ne peut être de nouveau éludée ».
Le ministère a répondu qu'il ne souhaitait pas « opposer les modes d'élevage » mais « embarquer tout le monde » pour « améliorer la résilience de l'ensemble du secteur ».
Après plus de six mois d'une épizootie des plus meurtrières, le gouvernement a abaissé début juin le niveau de risque lié à l'influenza aviaire de « modéré » à « négligeable » sur l'ensemble du territoire français.
Au cours de cette épizootie, la France a recensé plus de 1 300 foyers d'influenza aviaire dans des élevages de volailles, entraînant l'abattage de 16 millions de volailles sur le territoire.
Plus de 450 millions d'euros d'aides ont déjà été déployées pour dédommager les acteurs touchés par la grippe aviaire, sur une enveloppe globale prévisionnelle de 760 millions d'euros, avait indiqué mardi le ministre de l'agriculture.
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