Cette réouverture est possible depuis mercredi, indique la direction de la Société briécoise d'abattage (SBA) dans un message, précisant avoir « déployé un plan d'actions, dans la continuité d'actions déjà engagées » visant « à renforcer les moyens de contrôles en ce qui concerne la protection animale ». « Ce plan d'actions a été présenté, puis approuvé, par les autorités sanitaires », assure le message.
La préfecture du Finistère n'était pas joignable dans l'immédiat. L'abattoir indique que tous les opérateurs en contact avec des animaux vivants ont suivi au cours des dernières semaines une nouvelle formation en matière de protection animale et qu'un dispositif de vidéosurveillance a été mis en place sur l'ensemble du parcours des animaux vivants. Par ailleurs, des travaux ont été réalisés afin notamment « d'améliorer la fluidité de l'avancement des animaux dans les couloirs d'amenée ».
Afin de « veiller à la parfaite mise en place de ces dispositions additionnelles, la montée en charge de l'activité se fera de manière progressive », souligne l'établissement.
L'association de défense des animaux L214 avait diffusé le 4 mai des images montrant des truies de cet abattoir poussées à coups de pied et d'aiguillon électrique, alors qu'elles se trainaient au sol. D'autres recevaient des coups d'aiguillon dans l'anus pour avancer plus vite. Immédiatement après la diffusion de ces images, l'abattoir avait annoncé la fermeture provisoire de l'unité incriminée. L214 a porté plainte « pour sévices graves commis envers des animaux et une enquête a été ouverte par le parquet de Quimper.
L'abattoir SBA est une unité du groupe Les Mousquetaires (Intermarché) spécialisée dans l'abattage, la découpe et le désossage de truies de réforme, c'est à dire de truies en "fin de carrière". Quelque 2 300 cochons y sont habituellement abattus chaque semaine.
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