Le ministère de l'agriculture a dans le même temps annoncé une enquête nationale chez « l'ensemble des fabricants d'ovoproduits » (produits transformés à base d'œufs) agréés en France, qui sont au nombre de 80 environ.
« Nous souhaitons faire en sorte que nous puissions établir de meilleurs rapports de contrôle et de transparence avec nos partenaires, puisque les lots incriminés viennent à la fois des Pays-Bas et de la Belgique », a d'abord déclaré le ministre, critiquant le "gap (écart) de temps" qui a séparé le moment où les produits incriminés ont été introduits sur le territoire français et le moment où la France a été informée, qui ne « permettait pas de pouvoir réagir dès les premiers instants ».
« La coopération doit mieux se passer à l'avenir », a insisté le ministre, qui entend présenter « une initiative européenne », fin août, lors d'un conseil européen informel de l'agriculture et de la pêche à Tallin, en Estonie. Il souhaite à cette occasion présenter à ses homologues belges et des Pays-Bas « un nouveau mécanisme pour faire en sorte que nous puissions mieux collaborer et avoir des échanges beaucoup plus fructueux et avoir des échanges beaucoup plus rapides, notamment lorsqu'il y a des cas de contamination avérés comme nous l'avons vécu ».
S'il a redit que les premiers résultats de l'enquête menée par l'Anses sur les lots incriminés seraient connus en fin de semaine, permettant de « retirer les lots incriminés s'il en était besoin », il a clairement exprimé le souhait, par ce point de situation, de « rassurer les consommateurs, leur dire clairement qu'il n'y avait pas de danger pour la santé humaine ».
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