Ces abattages portent à 10.000 le nombre de volatiles abattus depuis vendredi dans le département, selon les chiffres fournis par les autorités agricoles qui ont confirmé qu'il s'agissait bien de la même souche de grippe aviaire H5N8 que celle détectée le 2 décembre dans le Tarn.
«Nous avons deux salles de gavage qui ont été touchées vendredi, où les animaux ont été abattus. Aujourd'hui, nous avons trois salles de gavage, à proximité des deux premières, avec 6.000 canards qui vont être abattus», a précisé lors d'un point presse le président de la chambre d'agriculture du département, Serge Bousquet-Cassagne.
Le premier élevage du Lot-et-Garonne où a été détecté le virus avait reçu mercredi 1.950 canards provenant de l'élevage du Tarn, avait précisé la préfecture vendredi. «On a beaucoup d'éleveurs inquiets qui nous appellent. Ils sont désemparés. On leur avait promis que suite au vide sanitaire, on n'entendrait plus parler de la grippe aviaire pour mille ans !», a déploré M. Bousquet-Cassagne. Il a dénoncé des «défaillances» de la part des services vétérinaires de l'Etat dans le département du Tarn, responsables, selon lui, d'une «épidémie qui nous a été importée par la route» et non par les oiseaux migrateurs
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