Dans trois élevages, des analyses réalisées depuis le début du mois sur des animaux morts ont révélé que les bêtes étaient atteintes de la maladie du charbon ou fièvre charbonneuse, a indiqué la préfecture de Moselle dans un communiqué.
Ces premiers cas ont été identifiés dans l'est du département sur des pâtures à Saint-Jean-de-Bassel et Fénétrange, auxquels se sont ajoutées des parcelles à Berthelming, Gosselming et Langatte. « Dans un premier temps, les animaux ont fait l'objet d'un traitement antibiotique. Désormais, la vaccination est mise en oeuvre dans les foyers confirmés ainsi que sur les cheptels qui sont sur des parcelles adjacentes aux parcelles contaminées », a ajouté la préfecture.
Les autorités ont commencé à vacciner trois cheptels, notamment un troupeau de 225 animaux - l'opération devant s'achever dans le « courant de la fin de semaine prochaine » -, ainsi qu'un troupeau d'ovins et un autre de 20 bovins.
« A ce jour, 25 bovins ont succombé à la maladie. Cependant, le rythme des mortalités a fortement ralenti ces derniers jours », observe la préfecture mosellane. « Compte tenu des nouveaux cas, une surveillance attentive des services de l'Etat reste de mise jusqu'à la totalité des vaccinations. »
Les cinq exploitations touchées sont suivies par la Direction départementale de la protection des populations de Moselle et par l'Agence régionale de Santé (ARS), qui assurent le suivi des éleveurs, des vétérinaires et des employés de la société d'équarrissage.
La fièvre charbonneuse est une maladie provoquée par la bactérie « bacillus anthracis », qui affecte principalement les animaux mais peut également atteindre l'homme, notamment au contact ou à l'ingestion d'animaux infectés. La plupart des mammifères sont sensibles à la maladie, mais la fièvre charbonneuse affecte surtout les ruminants.
Le traitement des animaux contaminés se fait au moyen d'antibiotiques, mais la vaccination constitue le moyen le plus efficace pour limiter la propagation de la maladie.
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