Parmi ces nouveaux cas, 9 ont été déclarés dans les Landes, dans les « zones réglementées » établies autour d'élevages déjà infectés et « à l'occasion d'une sortie de zone pour abattage », précise le ministère sur son site internet. Ces nouveaux foyers d'influenza aviaire sont situés dans les communes de Bergouey, Gaujacq, Hauriet, Momuy, Monségur, Montaut, Saint-Cricq-Chalosse, Saint-Etienne-d'Orthe et Serrelous-et-Arribans.
En Dordogne, deux nouveaux foyers ont été détectés à Campagnac-les Quercy, ainsi qu'un troisième à Saint-Armand de Coly, situé en zone réglementée.
Deux cas supplémentaires ont été déclarés dans le Gers, l'un dans un élevage de 2.000 pintades et canards à Mirande, l'autre dans un élevage de canards à Panjas, en zone réglementée.
Enfin, un nouveau foyer a été signalé dans les Pyrénées-Atlantiques, dans un élevage de 1.240 canards à Uzan.
Depuis la confirmation d'un cas de grippe aviaire en Dordogne fin novembre, le premier en France depuis 2007, on dénombre à ce jour 13 foyers dans les Landes, 11 en Dordogne, 3 dans le Gers, 2 dans les Pyrénées-Atlantiques et 1 en Haute-Vienne. L'agence de sécurité sanitaire et alimentaire (Anses) a affirmé lundi que la souche du virus découvert dans le premier élevage contaminé « ne possède pas la combinaison de gènes qu'il faut pour être transmissible à l'homme ». Deux autres souches étaient encore en cours d'analyse.
Autour des sites touchés, où les animaux sont abattus et les locaux désinfectés, des périmètres dits de protection et de surveillance, de respectivement 3 et 10 kilomètres de rayon, sont systématiquement mis en place. Le gouvernement a également interdit l'exportation d'oiseaux vivants et d'œufs à couver provenant de Dordogne et de 225 communes des Landes. Cependant, au moins 17 pays et territoires ont imposé des embargos, larges ou ciblés, sur les produits avicoles français, dont le Japon, premier débouché des producteurs de foie gras de l'Hexagone.
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