Dans le cadre de la future Pac, un Plan stratégique national est en cours d’élaboration et doit définir les modalités de répartition des aides. Il est notamment prévu de remplacer les aides à la vache allaitante (ABA) et à la vache laitière (ABL) par une aide à l’UGB. Une décision qui reste en attente de nombreuses précisions, mais qui aurait pour conséquence un transfert d’aides depuis le cheptel allaitant vers le cheptel laitier.
Au cours des précédentes réformes de la Pac, les éleveurs laitiers avaient en effet perdu une bonne partie de leurs aides historiques, notamment à cause de la convergence, comme le rappelait récemment la FNPL.
Ce rééquilibrage des aides vers les éleveurs laitiers, est approuvé par 16,8 % des lecteurs de Web-agri, tandis que 28,25 % le déplorent, selon un sondage publié sur le site du 20 avril au 5 mai (NB : les résultats de ce sondage sont indicatifs, l'échantillon n'a pas été redressé).
Néanmoins, pour la majorité des 1 292 répondants, soit 55 %, les aides importent peu, le fond du problème restant le prix que l’on tire de la production de lait ou de viande.
D’après les données du Rica, traitées par Inrae, en moyenne nationale entre 2010 et 2019, le poids des aides directes dans la formation du revenu des exploitations de ruminants est très important : 87 % pour les élevages spécialisés en bovins lait, et 195 % pour ceux orientés bovins viande. Le premier pilier représente deux tiers des soutiens budgétaires : l’aide aux vaches allaitantes compte pour 20 % des aides directes totales des fermes spécialisées en bovins viande.
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