Des coopératives ou sites de grands groupes agroalimentaires étaient bloqués dans le Calvados (Elle-et-Vire à Vire ou encore Lactalis à Lisieux), mais aussi dans le Morbihan (sites Lactalis et Entremont), en Sarthe (Bel et Candia), dans l'Orne, l'Ille-et-Vilaine, le Finistère, en Vendée (coopératives Ucal à Belleville et Usval à Mareuil).
"Plus rien n'entre ni ne sort" des deux usines vendéennes bloquées, a notamment expliqué à l'Afp Joël Limouzin, président de la Frsea des Pays de la Loire, présent sur le site de Belleville. Selon lui, les éleveurs veulent "un écrit officiel des directions de groupes industriels stipulant qu'ils commencent la négociation avec les producteurs sous l'égide des médiateurs" nommés par le gouvernement pour régler cette crise qui s'est cristallisée il y a deux semaines.
"Le démarrage de la base de discussion, ce sera un minimum de 305 euros (les 1.000 litres) lissés sur l'année" alors que les prix tournent actuellement autour de 210 euros, a-t-il souligné. Selon les agriculteurs, le prix du lait payé aux producteurs est de 30% inférieur à celui d'avril 2008.
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