L'Ofival (1) table sur une hausse moyenne de 15 % du prix du porc français et européen. Ses prévisions reposent sur une baisse européenne de la production et le maintien de de la compétitivité de l'Union sur les marchés internationaux.
![]() Cheptel porcin encore en baisse en 2009 (© Terre-net Média) |
L’importance de cette reprise dépendra de trois facteurs : le recul effectif de la production dans l’ensemble des bassins de production d’Europe (lié aux décapitalisations de 2008), le maintien de la compétitivité de la viande européenne sur les marchés internationaux et l'évolution de la consommation en France et en Europe partout en recul. La baisse des charges alimentaires pourrait renforcer par ailleurs les marges des éleveurs.
Le déficit commercial de la filière française sur les produits préparés et les conserves devrait continuer à se creuser à la faveur d'une croissance soutenue des importations en provenance des autres Etats membres de l'Union européenne.
Monde: Un commerce international sans vigueur pour 2009
Dans un contexte mondial de crise financière et économique, il est possible que la croissance du commerce de viande connaisse en 2009 un ralentissement. Il dépendra avant tout de la situation économique des principaux pays importateurs de viande de porc tels que le Japon, la Corée du Sud, la Chine pour l’Asie et, la Russie ou encore l’Ukraine pour l’Europe. Une réduction pour les opérateurs européens des perspectives sur les marchés internationaux devrait conduire à une concurrence accrue au sein du marché communautaire (forte concurrence du porc espagnol). Et en l'absence de restitution, les opérateurs français ne pourront pas réitérer le niveau record des exportations en 2008. Le Brésil qui bénéficie de coûts de production moindres, devrait reprendre des parts de marché en Russie et en Chine (y compris via Hong-Kong), deux débouchés majeurs pour la France. Or notre pays a peu profité l’an dernier de l’essor du marché mondial contrairement au Danemark. La parité euro/dollar s'est rééquilibrée et est devenue moins défavorable aux opérateurs français. Néanmoins, le prix du porc américain devrait rester plus faible que celui de l'Union européenne. Il sera donc difficile pour les européens de récupérer les parts de marché perdues sur les marchés japonais et sud-coréen. |
| Cet article s'inscrit dans la continuité de celui portant sur la conjoncture porcine en 2008 publié le 7 janvier 2009 intitulé « Les porcs au régime » |

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