En Bretagne, la situation est contrastée entre le nord et le sud de la région. Des conditions climatiques assez similaires n’ont pas eu les mêmes effets sur la production des fourrages que l’on soit en Côtes d’Armor ou dans le Morbihan.
Dans la partie sud, qui en année normale peut souffrir en été du manque de pluviométrie, la situation est assez voisine de celle des Pays de la Loire. La pousse de l’herbe a été relativement régulière, avec un bon pâturage, mais avec quelques difficultés dans les récoltes.
De 13 à 16 tMS/ha au sud de la Bretagne
Les maïs ont bien profité des conditions climatiques. Les récoltes ont débuté début octobre et les rendements sont élevés, de 13 à 16 tMS/ha. Ici aussi, il y a eu des transferts vers le grain. La situation des stocks à l’entrée de l’hiver est bonne, quoique plus hétérogène qu’en Pays de la Loire.
Situation plus difficile au Nord de la Bretagne
En Nord Bretagne, plus fraîche et trop arrosée au cours de l’été, la situation est plus difficile. Ainsi les récoltes d’herbe, et surtout les foins, n’ont pu se faire normalement. Les stocks d’herbe en exploitations sont en quantité bien inférieure à la normale et la qualité est très irrégulière. Les maïs sont hétérogènes, surtout en fonction des dates de semis. En règle générale, les semis précoces, dès le 15 avril, sont les plus beaux et les plus productifs (de 14 à 15 tMS/ha), de bonne qualité. Les maïs semés au-delà du 15 mai, souvent récoltés à moins de 30%MS, ont toujours souffert de ce retard et restent les moins productifs, de valeur énergétique relativement faible et les plus hétérogènes – de 8 à 12 tMS/ha. Mais il y a eu aussi des attaques exceptionnelles de ravageurs sur jeunes plantes (géomiza), des problèmes d’asphyxie des sols liés à la pluviométrie, de l’helminthosporiose dans le Finistère dès la mi août. Les rendements sont hétérogènes, de 8 à 14 tMS/ha.
Situation tendue pour certaines exploitations
Le niveau des stocks, herbe et maïs, est hétérogène. Pour certaines exploitations, la situation est tendue. Il est difficile de prédire l’évolution des surfaces maïs en Bretagne en 2008. Cependant, les utilisations multiples de la plante – maïs fourrage plante entière, maïs grain humide, maïs grain sec, utilisation bovine et porcine – sont des atouts pour une évolution positive des surfaces semées.
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