Cette étude a été réalisée conjointement par Arvalis-institut du végétal, Adaeso, les chambres d'agriculture de Bretagne, l'ITP et L'Inra. Cette étude entre dans le cadre de la limitation des rejets phosphorés et considère la diminution des rejets possibles « par voie alimentaire ».
Dix neuf matières premières ont été utilisées dans ces essais pour évaluer la variabilité intra-matière première et la digestibilité du phosphore des céréales et du pois chez le porc en croissance. Les matière premières utilisées lors de ces essais sont le blé, l'orge, le triticale le maïs et le pois, avec l'utilisation principale des variétés les plus utilisées.
Les essais sont réalisés sur des porcs de 45 à 49 kg pendant 19 jours. Quatorze jours leurs sont laissés pour s'adapter aux aliments, puis des mesures de phosphore sont effectuées les 5 derniers jours sur selles et urines des porcs.
Ces essais ont permis de confirmer et de compléter les connaissances sur le besoins en phosphore du porc et montrent que la digestibilité du phosphore intra-matière première varie peu (à l'exception peut-être du maïs).
D'après les résultats de ces essais, il serait donc possible de mieux valoriser les matières premières en utilisant «les coefficients de digestibilité et en prenant bien en compte la teneur réelle en phosphore des matières premières » et ce par l'utilisation d'équations de prédiction du phosphore digestible.
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