Les trois systèmes de production étudiés sont:
- Le scénario Bonnes Pratiques Agricoles (BPA) : il correspond à la production conventionnelle, optimisée notamment en ce qui concerne les pratiques fertilisantes, qui respectent les règles spécifiées par l'Agriculture Raisonnée
- Le scénario Agriculture Biologique (AB) : il respecte la version française des règles européennes de production animale biologique et les règles européennes de production biologique des cultures.
- Le scénario Label Rouge (LR) : il correspond au label de qualité “Porc Fermier Label Rouge”, comme spécifié dans le cahier des charges du porc fermier d'Argoat
Que ce soit par kg ou par ha, cette étude montre que le scénario Label Rouge « a des impacts eutrophisants et acidifiants inférieurs au scénario Bonnes Pratiques Agricoles, un impact plus élevé pour le changement climatique»
La production de porc par ha est inférieure de 14 % en production label rouge par rapport à un système avec un scénario intégrant de bonnes pratiques agricoles.
Par ha, le système en Agriculture Biologique présente des impacts inférieurs pour l'eutrophisation et l'acidification, une utilisation d'énergie moindre et une utilisation de pesticides beaucoup plus faible. Mais la production de porc est inférieure de 45 % à celle de scénario Bonnes Pratiques Agricoles. De ce fait, pour une évaluation par kg de porc, Le scénario Agriculture Biologique, utilise certes beaucoup moins de pesticides qu'un scénario Bonnes Pratiques Agricoles, mais il conduit à des impacts plus importants pour le changement climatique ,la toxicité terrestre, l'utilisation d'énergie et l'utilisation de surface.

Contribution de six étapes du cycle de vie du porc à cinq catégories d'impact pour les scénarios BPA, LR, AB, par ha et en % du scénario BPA
(source : Inra) |
Cette étude a aussi mis en évidence les points critiques et les marges d'amélioration possibles. Ainsi, par exemple, la phase de production de porc sur paille , par émission de N2O, défavorise les systèmes en agriculture biologique et label rouge en ce qui concerne l'impact sur le changement climatique. Ce facteur peut s'améliorer par modification de la nature et de la quantité de litière employée.
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