Initié en 2001, le programme de recherche « porcherie verte », présentera ses premiers résultats lors des prochaines journées de la Recherche porcine. Une séance spéciale sera effectivement consacré à ce thème le 3 février.
Porcherie Verte, «c’est un programme de recherche et développement sur les relations entre production porcine et environnement» , indique Jean Boiffin, directeur scientifique à l'Inra et président du comité stratégique GIS Porcherie Verte. Son objectif, prcise-t-il est de « dégager des perspectives de développement durable pour la production porcine» et ce par des voies diverses répondant à différents critères tels que: environnement, intérêts économiques, attractivité...
Les recherches progressent en suivant quelques lignes directrices décidées en accord avec les différents partenaires du programme:
- Une perspective offensive et positive, pour réduire les zones d'ignorance et réouvrir des marges de progrès
- Une approche multi-échelle (paysage, atelier, bassin de production...)
- La volonté de déboucher sur des applications concrètes
Le programme « Porcherie Verte » souhaite prendre en compte l’ensemble des impacts environnementaux, la diversité des systèmes de production, la gestion agronomique des effluents…sans perdre de vue l’aspect économique, primordial pour les élevages.
« Il est important de ne pas prendre en compte seulement l’atelier porcin, mais l’exploitation dans sa globalité », indique Michel Bonneau, directeur de recherche à l’Inra et animateur du bureau d’animation du programme Porcherie Verte. « Les approches économiques sont toujours présentes dans nos actions », ajoute-t-il, expliquant qu’ « il faut dépasser le strict calcul économique de l’atelier. Ainsi, un surcoût à l’atelier, peut engendrer une économie globale ou un gain global au niveau de l’exploitation, et inversement »
Les résultats déjà disponibles de 16 actions de recherche du programme Porcherie verte seront présentés le 3 février. Elles concernent des études sur les typologie des exploitations et leur diversité par rapport aux questions environnementales à résoudre ; les flux de gaz et d’odeurs selon le type de logement, les modalités de gestion des effluents ou le fonctionnement agronomique des sols.
Le contexte socio-économique sera également présent avec des études sur les effets des négociations agricoles ou les conditions de mise en œuvre des enquêtes publiques.
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