La France pourrait-elle comme durant les campagnes 2002/2003 ou 1997/1998 réaliser son quota ? D’après le service de la statistique et de la prospective (Ssp) du ministère de l’Agriculture, « il est encore trop tôt pour se prononcer ». Certes la production laitière française est très « dynamique » comparée aux trois précédentes campagnes, et elle s’accroît en août 2011, sur les cinq premiers mois de la campagne, de 5,2 % par rapport à la même période en 2010. Mais la France n’est qu’à mis parcours.
Réduit de plus de moitié
Par rapport au quota national le déficit estimé atteint 372 milliers de tonnes sous le niveau de la référence nationale à fin août 2011, cf. graphique « Ecart cumulé à la référence après correctif matière grasse ». « Son niveau est réduit de plus de moitié par rapport à la même période de l’an passé, en tenant compte de la réévaluation de 1 % pour la campagne en cours » argumente le Ssp pour illustrer les niveaux de production actuels.
 Ecart cumulé à la référence après correctif matière grasse de la production laitière 2011/2012 (© Agreste) |
Enfin, à six mois de la fin de la campagne laitière rien n’est encore acquis. Le Ssp rappelle que « les facteurs influençant la production sont encore nombreux et incertains : les éleveurs auront-ils suffisamment d’aliment pour maintenir ce niveau de production, les niveaux de prix actuels du lait vont-ils se maintenir, etc. »
Pas de vacances en juillet et en août
En hausse depuis le début de la campagne laitière, la collecte française a enregistré deux pics distincts, en juillet et en août avec réciproquement +8,8 % par rapport à juillet 2010 et +9,8 % en août. Et toujours d’après le Ssp « les éleveurs ont accéléré leur production, incités par une conjoncture favorable, notamment pour le prix du lait et un été propice à la repousse de l’herbe ». Sur cette même dynamique, les derniers sondages hebdomadaires réalisés par FranceAgrimer font état d’une production sur septembre 2011 de l’ordre de 3 % par rapport à septembre 2010 « qui était exceptionnellement élevée (+ 10,6 % par rapport à septembre 2009) ». En attendant, les éleveurs sont parvenus à surmonter, pour le moment, l'impact de la sécheresse.
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