Le cadavre a été retrouvé vendredi 15 octobre par les services d'entretien des routes du département sur le bord de la RD 213, selon la préfecture. D'abord pris pour celui d'un chien, le cadavre a été conduit chez un vétérinaire pour être identifié par son tatouage ou son puçage, avant d'être transféré dans les locaux des services techniques de Saint-Brévin-les-Pins.
Le 20 octobre, un employé des services techniques a envoyé des photos de l'animal à un membre du Groupe Mammalogique Breton (GMB), ensuite transmises à l'Office Français de la Biodiversité (OFB), « qui a confirmé qu'il s'agissait bien d'un loup gris de l'espèce Canis lupus lupus », selon la préfecture. L'animal a été récupéré par le réseau Loup de l'OFB « pour des analyses complémentaires afin de déterminer l'origine de l'individu et les causes de sa mort », selon la même source.
« La présence du loup en Loire-Atlantique est une première depuis près d'un siècle », souligne la préfecture. Un loup avait été photographié par un dispositif de piège photo le 14 mai dernier à Jard-sur-mer, sur la côté vendéenne, à environ 120 km au sud de Saint-Brévin-les-Pins.
Considéré comme éradiqué en 1937 au niveau national, le loup est réapparu dans le parc du Mercantour (Alpes-Maritimes) en 1992. La population de cette espèce protégée est aujourd'hui estimée entre 414 et 834 individus, avec une présence détectée jusqu'en Normandie et dans le Centre-Val-de-Loire.
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