Le nouveau dispositif d'indemnisation des dégâts provoqués par les grands prédateurs, instauré par les ministres de l'agriculture et de la transition écologique, comprend un barème unique quels que soient les dommages et les espèces impliquées : loups, ours, lynx. Il sera basé sur le plus élevé des trois anciens systèmes et l'Agence de services et de paiement (ASP) effectuera les remboursements. Toutes les pertes directes (bêtes tuées lors des attaques de prédateurs) et indirectes (amaigrissement et baisse de production consécutives au stress), y compris les disparitions d'animaux, seront maintenant indemnisées.
Cette évolution s'inscrit dans le cadre juridique européen qui permet l'octroi d'une indemnisation si des mesures ont été prises par les éleveurs pour protéger le cheptel (mise en place de clôtures, présence d'un chien ou d'un berger). Ces dernières sont obligatoires pour être dédommagé au-delà de la troisième attaque sur des ovins ou caprins dans les zones où la prédation du loup ou de l'ours est effective depuis au moins deux ans. Excepté si le troupeau a été reconnu "non-protégeable".
« Avec ce dispositif, le gouvernement entend assurer la viabilité des populations de grands carnivores tout en protégeant les troupeaux et en soutenant les éleveurs, précisent Élisabeth Borne et Didier Guillaume dans un communiqué commun. La poursuite de cet objectif implique l’adaptation constante des mesures d’accompagnement des élevages. Le déploiement des dispositifs de protection, l’indemnisation des dommages et la gestion de la population de loups ou de l’effarouchement des ours pour les prévenir forment une politique équilibrée et globale assurant le maintien des animaux emblématiques de la biodiversité et soutenant les activités économiques impactées par leur expansion sur le territoire. »
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