Ce premier seuil à partir duquel on considère que l'espèce, protégée au niveau européen, devient viable en France, est un objectif figurant dans le « plan loup », adopté début 2018 et très critiqué par les éleveurs ovins. « Une fois l'objectif atteint, le dispositif de gestion de la population de loups sera réexaminé », avait alors assuré le gouvernement. L'expansion de l'animal se poursuit avec 85 zones de présence permanente (ZPP), dont 72 meutes, selon le bilan estival publié par le réseau loup-lynx de l'ONCFS (le bilan précédent relevait 74 ZPP dont 57 meutes). « Au vu de l'évolution des données issues du suivi hivernal 2017/2018 et du suivi estival 2018, il est probable que l'estimation de l'effectif en sortie d'hiver 2018/2019 dépasse les 500 loups », estime l'ONCFS, qui rappelle que « ce chiffre correspond à un premier seuil de viabilité démographique ».
Jadis présent partout en France avant d'être éradiqué, le loup est revenu naturellement au début des années 1990, par l'Italie. La présence du loup continue de se densifier dans les régions alpines et provençales, où de nouvelles meutes occupent les espaces entre les groupes déjà présents. Il explore aussi des territoires moins familiers, avec une « augmentation perceptible » en Occitanie (Aude, Aveyron, Gard, Lozère). Plus de communes constatent une présence régulière dans un secteur entre Vosges et Meurthe-et-Moselle, et dans la Nièvre. Des informations ponctuelles sont aussi recueillies dans le Cantal, la Corrèze, la Côte d'Or, la Creuse, le Jura, la Somme et le Tarn, autant d'informations qui doivent cependant être confirmées sur la durée. « À chaque fois que le réseau loup-lynx identifie de nouveaux indices de présence, les autorités en sont averties. Elles informent les parties prenantes afin que les mesures de prévention et d'accompagnement soient mises en place », indique l'ONCFS.
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