Ces arrêtés avaient été pris depuis novembre par les maires de plus d'une centaine de communes, la plupart membres des communes pastorales de Provence-Alpes-Côte-d'Azur, qui entendaient attirer l'attention sur le dossier du loup, espèce protégée dont ils estiment qu'elle menace le travail des éleveurs sur leur territoire.
Le juge administratif, saisi par le préfet en référé, une procédure d'urgence, a « confirmé l'illégalité des actes déférés par le préfet », en raison notamment « de l'incompétence du maire pour agir dans ce domaine », a détaillé la préfecture dans un communiqué. « Les mesures de gestion relative à cette espèce relèvent du ministère et sont mises en œuvre par le préfet. Pour sa part, le maire est incompétent », poursuit-elle. « On prend acte de la décision » mais « nous sommes démunis car nous devons assurer la sécurité des personnes et des biens », a réagi auprès de l'AFP le maire du Vernet François Balique, à l'origine de ces arrêtés.
Le loup est un dossier très sensible dans les régions où l'animal est présent. Le 12 décembre, après un an de négociations, les pouvoirs publics ont arrêté les grandes lignes du plan loup 2018-2023, qui assume une présence durable du prédateur sur le territoire, sans parvenir toutefois à rallier les éleveurs.
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