« Les éleveurs de troupeaux ovins et caprins situés sur les zones exposées à la prédation peuvent mettre en place des dispositifs de protection », a souligné Hervé Malherbe, dans un communiqué. « L'État propose des subventions pour l'achat et l'entretien de chiens de protection, l'achat de clôtures (parcs de nuit mobiles électrifiés ou clôtures fixes électrifiées) ou le surcoût de gardiennage (embauche d'aide-berger ou gardiennage fait par l'éleveur pour rentrer les brebis la nuit en bergerie par exemple) », a-t-il indiqué.
Le préfet rappelle également les conditions d'autorisations de tirs de défense. « D'après l'arrêté ministériel du 30 juin 2015 qui encadre les conditions de destruction du loup, les éleveurs peuvent demander une autorisation de tir de défense de leur troupeau ». « Cette autorisation individuelle permet à un éleveur de tirer sur un loup, lors d'une tentative d'attaque », précise-t-il. « Une telle autorisation de tir n'est possible qu'à la condition que l'éleveur ait mis en œuvre de moyens de protection ou que son troupeau soit reconnu comme "non-protégeable" », ajoute-t-il. Les éleveurs qui souhaitent obtenir un tir de défense doivent en faire la demande auprès de la Direction départementale des territoires de la Lozère.
Comme dans d'autres départements, la présence du loup en Lozère suscite régulièrement la controverse, principalement entre des éleveurs de brebis se plaignant de prédations régulières et des organisations de défense des animaux. La présence du loup a été confirmée en février dans le département voisin de l'Hérault. Le canis lupus, revenu dans les années 1990 par l'Italie et concentré dans le Sud-Est, a vu sa population tripler en dix ans en France, de 100 à 300 individus environ, selon les estimations de l'Office national de la chasse et de la faune sauvage.
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