Ils devaient être libérés avant la tenue d'une réunion avec le préfet à 14h.
Le président du parc, Guy Chaumereuil, son directeur Emmanuel Michau, et un agent du parc, ont été retenus dans la salle des fêtes de Bramans (Savoie) à la suite d'une réunion publique sur la nouvelle charte du parc, a annoncé la Fédération départementale des syndicats d'exploitants agricoles (Fdsea) des Savoie mercredi matin dans un communiqué. « Les éleveurs demandent l'autorisation de tuer des loups dans le cœur du parc et la mise en place de moyens réels pour prélever cinq loups en Savoie d'ici à la fin de l'année », a indiqué à l'Afp Jean-Claude Croze, directeur de la Fdsea73. « Les éleveurs sont excédés, ils sont à bout. Etre toutes les nuits dans le stress permanent, ce n'est pas possible », a-t-il ajouté.
Dans un tract diffusé mercredi, les éleveurs réclament aussi « l'exclusion des loups de toute zone pastorale ». La séquestration des responsables du parc, premier parc national créé en France, a débuté à 23h mardi et s'est déroulée sans violence jusqu'à présent. Une réunion sur les revendications des éleveurs doit avoir lieu mercredi à 14h à Saint-Jean-de-Maurienne, en présence du préfet de la Savoie. Ce dernier a demandé aux éleveurs de libérer les responsables du parc en préalable. Les trois personnes séquestrées seront libérées à 14h, a assuré à l'Afp le directeur de la Fdsea des Savoie. Les éleveurs demandent que la question de la régulation du loup soit inscrite à l'ordre du jour du prochain conseil d'administration du parc de la Vanoise. L'abattage d'un loup dans un parc national doit être autorisé par une décision ministérielle puis par le directeur du parc après avis du conseil scientifique, selon une source proche du dossier.
Fin août, les éleveurs dénombraient 130 attaques de loups depuis le début de la saison d'estive, contre 105 sur l'année 2014, selon le tract de la Fdsea. Trois loups ont été abattus cet été en France, dont un en Savoie, selon la préfecture.
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