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Bérénice Walton, éleveuse de Bazadaises de 33 ans, est actuellement confrontée au pire : l'obligation d'abattre son cheptel pour un cas de tuberculose. Pour la jeune agricultrice, « tout s'écroule ». Elle explique sa situation et ne cache pas sa colère dans une vidéo qui fait le tour des résaux sociaux.
Alors qu'elle inaugurait l'an dernier sa toute nouvelle étable, aujourd'hui Bérénice Walton fait face au pire : l'une de ses vaches a réagi positivement au test de la tuberculose. Et en France le protocole est strict afin de conserver le statut « pays indemne », il faut abattre tout le troupeau. L'éleveuse, désemparée, s'exprime dans une vidéo postée sur ses réseaux sociaux :
Installée depuis 13 ans, produisant du boeuf traditionnel bazadais élevé à l'herbe et valorisé 100 % en circuit court, l'agricultrice s'était fait un nom dans la région bordelaise. Avec pas moins de 60 mères, c'est 200 animaux au total qui seront prochainement abattus. « C'est le retour à la case départ, ma ferme est en danger », confie-t-elle. Sa vidéo enflamme la toile : de nombreux éleveurs s'identifient à elle, dénoncent ce « protocole moyennageux » et une cagnotte a été lancée pour la soutenir car « les indemnités ne couvrent pas toutes les pertes économiques ».
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