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Le Réseau d’agriculture durable (Rad / Civam) publie deux témoignages d’éleveurs allaitant et laitier qui ont choisi des conduites respectivement autonome et économe en intrants, productrices de valeur ajoutée.
Francky Chapleau, éleveur de vaches allaitantes en Vendée, avec 45 charolaises sur 56 ha, essentiellement en herbe, explique comment il a réduit ses coûts de production grâce à la gestion des prairies multi-espèces. Il a repris les prairies derrière son père, essentiellement composées de graminées pour y semer différents trèfles, fétuques et des ray gras. S’il a conservé quelques hectares de maïs, celui-ci lui coûte au total 120 €/tMS alors que l’herbe fauchée avoisine les 30 €/tMS.
Autonomie et économie pour 85 vaches laitières
Eleveur laitier dans la Vienne, Bruno Joly est « sorti de l’impasse » en cultivant des mélanges d’espèces. Son système fourrager repose sur 100 ha de prairies et 10 ha de maïs population ensilé. L’élevage est autonome en concentré avec 20 ha de mélange céréales-protéagineux (fèverole, vesce, pois, triticale, blé, avoine) qui donnent un rendement régulier de 40 q/ha. A cela s’ajoute 5 ha d’épeautre. La ferme vise la création de valeur ajoutée. Avec 85 vaches laitières, elle fait travailler 6 personnes, notamment pour transformer le lait en fromage vendu en direct. « Avoir un revenu stable et régulier, c’est réconfortant et cela rassure aussi nos interlocuteurs comme les banquiers ».
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