La volatilité des prix contraint à revoir le pilotage de l'exploitation. Le producteur doit structurer sa réaction et anticiper les évolutions des charges pour gérer au mieux les mouvements d'une trésorerie mise à mal par la crise.
En période difficile, chacun a intérêt à connaître son coût de production (CDP) pour identifier ses marges de progrès. L'écart se monte à plus de 100 €/1 000 l entre les exploitations du quart supérieur et celles du quart inférieur. Ensuite, il faut actualiser les prévisions de trésorerie avec les données de l'exercice à venir : coût des intrants, échéances d'emprunt… Ceci permet de mieux cibler les actions à mener.
Quatre postes pèsent 65 % du CDP : alimentation, mécanisation, bâtiments et foncier, et coût de renouvellement. Il s'agit de charges opérationnelles et de structure. Du côté des charges proportionnelles, l'éleveur peut agir sur le coût de renouvellement (taux de renouvellement, âge au vêlage, structure du troupeau par catégorie d'âge, intérêt de garder ou de faire élever ses génisses, finition des réformes…). Il peut aussi agir sur le coût alimentaire (part du maïs et de l'herbe dans la ration, fertilisation, optimisation des traitements phytosanitaires, gestion de l'herbe…). Enfin, déterminer son besoin de stock végétal et animal au plus juste permet d'alléger la trésorerie.
Votre email professionnel est utilisé par les sociétés du groupe NGPA pour vous adresser ses newsletters
et les communications de ses partenaires commerciaux. Vous pouvez vous opposer à cette communication pour nos partenaires en cliquant ici.
Consultez notre politique de confidentialité
pour en savoir plus sur la gestion de vos données et vos droits.
Notre service client est à votre disposition par mail : serviceclients@ngpa.fr.
L’Europe cède sa place à l’Amérique du Sud sur le marché des broutards au Maghreb
Au Gaec Heurtin, l’ensilage de maïs 2025 déçoit avec seulement 9 t/ha
John Deere, Claas, made in France… À Innov-Agri, il pleut aussi des nouveautés
Maïs fourrage : « Un silo mal tassé monte rapidement à 15 % de freinte »
Le marché du lait Spot s’agite avec la rentrée
« Pas d’agriculture sans rentabilité ! », rappelle la FNSEA
Facturation électronique : ce qui va changer pour vous dès 2026
Quelle évolution du prix des terres 2024 en Provence-Alpes-Côte d’Azur ?
La « loi Duplomb » est officiellement promulguée
L’agriculture biologique, marginalisée d’ici 2040 ?