Dans cette période de crise, des éleveurs laitiers cherchent des idées pour maximiser leurs produits. Le croisement industriel peut être une solution car il existe une réelle plus-value sur les veaux croisés.
À l'instar de la finition des réformes, on met de côté, souvent à tort, la valorisation des produits annexes de l'atelier laitier. Or, cela peut permettre de dégager un complément de revenu appréciable. Plusieurs stratégies peuvent être mises en place. Faire naître des veaux croisés, par exemple, offre une plus-value dès trois semaines. On peut aussi décider de conserver ces animaux et développer un atelier d'engraissement à partir du troupeau laitier, ce qui évite les achats à l'extérieur. Et les croisés possèdent un bon potentiel d'engraissement. Ils sont plus lourds que les bovins laitiers de race pure : 50 à 100 kg de carcasse de plus pour des taurillons, 10 à 60 kg de plus pour des génisses. Ils sont aussi mieux conformés, ce qui améliore encore leur valorisation. En effet, lorsque l'on croise deux animaux de races différentes, le produit issu a une valeur supérieure à la moyenne des parents.
L'engraissement demande des moyens en temps, en place dans les bâtiments, et en fourrages. La production de veaux croisés est, elle, plus rapidement envisageable. Pour cela, les éleveurs laitiers doivent concilier la facilité de vêlage et la valeur du veau à la vente. Les croisements avec des taureaux à muscularité précoce y répondent et sont idéaux sur races laitières pour produire en première génération des veaux gras. Les nouveau-nés sont relativement petits (entre 40 à 45 kg à la naissance) et ne se vendent pas bien à huit jours. En revanche, ils possèdent un potentiel de croissance élevé. Et après une période d'élevage de trois semaines au lait entier, leur conformation est déjà bien mise en avant !
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