Pour les éleveurs de veaux de boucherie qui seraient incités, par leurs intégrateurs, à passer la certification environnementale de niveau 2, la Fédération nationale bovine (FNB) procède à un rappel.
« La certification environnementale de niveau 2 (CE2) correspond au respect par les éleveurs de 16 exigences réparties dans 4 thématiques (biodiversité, stratégie phytosanitaire, gestion de la fertilisation et de la ressource en eau) ». Pour les entreprises, elle permet d’accéder aux marchés de la restauration collective qui doit assurer 50 % de ses approvisionnements en « produits durables » (Loi Climat et résilience), indique la FNB.
Quant à la certification environnementale de niveau 3, elle est « fondée sur une obligation de résultats, avec un minimum de 10 points à atteindre dans les 4 thématiques précitées », ajoute le syndicat. Il s’agit d’une démarche individuelle.
Le niveau supérieur de l’éco-régime difficile d’accès par la certification
La nouvelle certification environnementale de niveau 3 (HVE) donnera accès au niveau « supérieur » de l’éco-régime dans la future Pac (environ 75 €/ha). Un degré intermédiaire entre les niveaux 2 et 3 (HVE), créé spécifiquement pour la Pac et appelé CE2 +, correspondant au respect du cahier des charges CE2 et l’obtention de 10 points sur l’une des thématiques HVE, ce degré donnera quant à lui accès au niveau « standard » de l’éco-régime (soit environ 55 €/ha, précise la FNB. Attention, il s’agit d’une aide surfacique, donc aucun éleveur spécialisé sans terre ne pourra obtenir cette certification environnementale niveau 3 (HVE), ni prétendre à l’éco-régime).
En revanche, d’autres voies d’accès au niveau supérieur existent pour les éleveurs qui ont des terres. Ces derniers peuvent notamment modifier leurs pratiques culturales ou leurs infrastructures.
« La FNB alerte donc les éleveurs qui sont contactés par leur entreprise concernant la certification environnementale, qu’il n’y a aucune garantie pour un niveau 2 d’obtenir des aides Pac supplémentaires ».
Des coûts intégralement supportés par l’éleveur
Par ailleurs, « l’intégralité des coûts liés à cette certification environnementale est supportée par l’éleveur », prévient la FNB, qui incite donc les éleveurs certifiés ou futurs certifiés à négocier les prestations, « car cela représente une opportunité d’ouverture de marché très importante pour les entreprises de l'aval, qui doivent donc assurer un retour de valeur ».
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