« L'alimentation des veaux de boucherie est basée sur la poudre de lait réhydratée avec de l'eau chauffée au gaz dans 62 % des élevages selon le réseau Inosys » rappelle la Fédération Nationale Bovine dans un communiqué de presse. La hausse du prix du gaz, de l'ordre de 23 % par rapport à 2021, ainsi que la hausse du prix de l'électricité avoisinant les 39 % représentent un véritable coup de massue pour les éleveur de veaux de boucherie, alors même que la production peinait à être rentable avant la crise. D'après les données des réseaux d'élevage Inosys, en 2020, la prestation moyenne avoisinait les 219 €/place, pour un coût de production aux environs de 256 €/place.
Il faut agir avant de perdre le potentiel de production et qu'il soit trop tard.
Dans ce contexte, la FNB insiste : « la mise à jour des prestations avec la prise en compte de l'augmentation des charges de production est urgente », et craint que le contexte ne dissuade encore un peu plus l'installation de jeunes agriculteurs, entre « le coût exorbitant de l'installation de bâtiments neufs et la diminution constante du nombre d'éleveurs, il faut agir avant de perdre le potentiel de production et qu'il soit trop tard. »
Les éleveurs en difficulté invités à saisir la commission de conciliation d'Interbev
La FNB invite également les producteurs de veaux de boucherie intégrés à demander à ce que la clause d'indexation des contrats d'intégration soit bien respectée pour prendre en compte la hausse des intrants, et invite tous les éleveurs à « réclamer une mise à jour de leurs prestations », notant qu'en cas de problème, ils ont la possibilité de saisir la commission de conciliation des comités régionaux d'Interbev.
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