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En 2018, Étienne Pinta a opté pour la mélangeuse pour son atelier d’engraissement. Avec 350 animaux à affourager, l’éleveur cherchait un moyen de rationaliser son système d’alimentation, tout en incorporant de la fibre dans sa ration taurillons et génisses bouchères.
En système engraissement avec 240 places de taurillons et une centaine de génisses bouchères, Étienne Pinta a misé sur une mélangeuse RMH Mixel 202. Une manière pour l’éleveur d’avoir une ration homogène avec des fibres. « Avec 350 animaux à nourrir, c’était possible d’amortir une mélangeuse », estime l’agriculteur. Compter 35 000 € à l’achat en 2018. « C’est un mode de distribution qu’on ne peut pas envisager sur de petits cheptels. Pour ce genre de machine, on table aujourd’hui dans les 40 ou 45 000 € alors il faut s’assurer de pouvoir l’amortir », met en garde Christian Guibier, conseiller pour la Chambre d’agriculture de l’Aisne.
Décliner la même ration sur plusieurs lots d’animaux
Le bol mélangeur permet de penser sa ration autrement, en associant fourrages et concentrés dans la ration. C’est également une manière de rationaliser sa distribution d’aliment. « On peut effectuer une ration unique, pensée pour les vaches fraîchement vêlées, et faire évoluer le volume distribué selon les lots d’animaux », poursuit le conseiller bovin viande.
Le modèle, avec 2 vis verticales, assure un mélange homogène. La trappe avant permet à l’éleveur de distribuer la ration. « Il faut faire des mouvements de marches avant marches arrières pour bien répartir », précise Étienne. La caméra lui permet d’ajuster la distribution. En cas de préparation de prémix, le bol se vide via une trappe à l’arrière.
La machine est attelée sur un tracteur de 110 ch. « Cela suffit largement. Nous arrivons même à la redémarrer en charge au besoin ». Aucune panne à signaler. « Nous avons changé les couteaux cet hiver, et un tapis l’année dernière. Ça fait partie de l’entretien normal sur ce genre d’équipement. »
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