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Veaux laitiersDeux itinéraires pour atteindre les 300 kg carcasse à 17 mois

La filière cherche à valoriser en France les veaux issus du troupeau laitier.
La filière cherche à valoriser en France les veaux issus du troupeau laitier. (©Frédéric Guy)

Les essais au Cirbeef visent à produire de la viande de qualité à partir des veaux croisés lait x viande. Deux itinéraires (un pour les veaux d’automne, et un pour les veaux d’hiver), ont été proposés afin d’associer performances et herbe pâturée.

Les essais du Cirbeef cherchent à évaluer de nouveaux itinéraires techniques pour produire des jeunes bœufs et génisses de 17 mois avec une part importante d’herbe dans la ration. L’objectif est d’obtenir des carcasses de 300 kg à partir d’animaux de 20 jours.

Finir les veaux d’automne à l’auge

Un premier itinéraire technique permet d’engraisser les veaux d’automne. Testé dans le cadre des essais au Cirbeef, il a permis d’abattre les veaux à 16,8 mois, avec un GMQ de 1 070 g par jour. Les veaux sont sevrés à trois mois, puis finis à l’auge après une période de pâturage entre avril et octobre selon les conditions climatiques. Les animaux ont consommé au total 3,6 t de MS (dont 730 kg de MB de concentré), pour moitié apportées via l’herbe pâturée ou conservée.

Finition au pâturage pour les veaux d’hiver

Un itinéraire pour l’engraissement des veaux nés en hiver permet d’atteindre des performances similaires. Les veaux ont été abattus à 17,6 mois avec un GMQ de 970 g par jour. 3,3 t de MS ont été consommées par l’animal, dont 60 % d’herbe.

La finition au pâturage apparaît toutefois la plus économique. La part d’herbe pâturée y est supérieure. Si la quantité de concentré totale utilisée dans les deux rations est comparable, la conduite hivernale permet d’économiser près de 100 kg de tourteau, car la complémentation comprend plus de blé.

« La part importante d’herbe est le point fort, et le point faible de la conduite. Elle permet une autonomie protéique élevée (de l’ordre de 80 %), mais c’est aussi un challenge technique permanent, car la gestion de l’herbe, c’est exigeant, tant pour la récolte que pour le pâturage », commente Marc-Antoine Brasseur, chargé d’études à l’Institut de l’élevage dans une vidéo du Réseau Farm XP.

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