« Le Modef appelle les 5.000 adhérents coopérateurs de Lur Berri, ses filiales et ses partenaires directs à reprendre en main leur outil coopératif en exigeant la tenue d’assemblées générales extraordinaires », explique le Modef dans un communiqué.
Pour le syndicat, « les responsabilités des présidents, vice-présidents et directeur de Lur Berri et Spanghero sont engagées. La démission de ces hauts dirigeants serait un signe fort, une volonté de remettre le groupe sur les rails et de revenir aux fondamentaux de la coopération. »
Le Modef estime par ailleurs que les « agriculteurs et salariés ont été trahis et ce n’est pas à eux de faire les frais des fautes graves commises par leurs dirigeants agriculteurs et directeur. »
« Au-delà la coopérative Lur Berri, le Modef appelle l’ensemble des agriculteurs coopérateurs à tirer les enseignements de la stratégie, la gestion et la gouvernance des coopératives. »
« Chaque coopérateur, adhérent devrait être fier de son outil coopératif et serait en droit d’attendre une vraie plus-value en termes d’image, de qualité, de sécurité, d’attachement et de vie des territoires, or aujourd’hui, l’affaire Lur Berri démontre le contraire. »
Le Front de Gauche dépose un projet de loi
Alors que le Modef appelle les agriculteurs à mieux contrôler les outils coopératifs, le Front de Gauche, mouvement politique dont le syndicat est proche, a déposé un projet de loi visant à rendre obligatoire l'étiquetage de l'origine dans tous les produits, bruts ou transformés.
« Pour les consommateurs, comme pour les producteurs qui subissent la concurrence déloyale des productions des pays tiers, l’urgence est de rendre obligatoire l’indication de la provenance des produits que l’on consomme, qu’ils soient à l’état brut ou transformé » , explique André Chassaigne, député du Front de Gauche à l'Assemblée nationale.
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