Les apports d'effluents de ferme sur prairies assurent de bons rendements. Mais quand faut-il épandre les lisiers et fumiers ? À quelle dose ? Et sur quelles parcelles ?
C omment mieux valoriser les effluents d'élevage sur les prairies ? Les experts de l'Institut de l'élevage sont unanimes : il faut cibler en priorité des prairies de fauche où les restitutions de matière organiques sont plus faibles. En fonction de l'état de la parcelle, ces apports peuvent même compenser tout ou partie de ses besoins en NPK.
Quelle quantité de fumiers et lisiers pour les prairies ?
Tout dépend du produit, de sa fraction ammoniacale et de l'effet recherché (azote par le lisier ou engrais de fond avec les fumiers ou composts). Attention à bien prendre en compte la valeur fertilisante de chaque produit pour déterminer sa dose. En voici les valeurs repères (tableau réalisé par Arvalis institut de l'élevage) :
Des périodes d'épandage différentes selon les effluents
Forcément, les dates d'apport dépendent de la nature du produit :
- pour un lisier de porc et bovin (azote rapidement disponible) : le premier apport se fera en sortie d'hiver, 15 jours plus tôt qu'un apport d'engrais minéral.
- pour un fumier de bovins vieilli ou composté (effet plus lent) : les apports se font à l'automne ou en hiver pour en bénéficier au printemps.
L'Idele a également établi un tableau récapitulant les précautions sanitaires à prendre face aux infections possibles par les effluents :
Lisier de porc
Utiliser un lisier stocké depuis deux mois sans apport de lisier frais.
Attendre minimum trois semaines entre épandage et pâturage.
Épandre avant fauche ou après pâturage.
Lisier de bovin
Idéal : apport après le 1er pâturage en sortie d'hiver : les refus auront été nettoyés, le lisier ne collera pas aux feuilles.
Attendre minimum trois semaines entre épandage et pâturage.
Fumier de bovin vieilli
Respecter un délai de trois semaines avant pâturage si nécessaire.
Compost de fumier de bovin
Épandage possible toute l'année, mais l'apport de fin d'automne est plus intéressant. Si le compost a bien été effectué, les risques sanitaires sont faibles.
Votre email professionnel est utilisé par les sociétés du groupe NGPA pour vous adresser ses newsletters
et les communications de ses partenaires commerciaux. Vous pouvez vous opposer à cette communication pour nos partenaires en cliquant ici.
Consultez notre politique de confidentialité
pour en savoir plus sur la gestion de vos données et vos droits.
Notre service client est à votre disposition par mail : serviceclients@ngpa.fr.
Il intègre 5 % de pommes de terre dans son silo de maïs ensilage
Fermeture de l’export de bovins : « les acheteurs vont en profiter pour faire baisser les prix »
Tendances saisonnières : l’hiver 2025-2026 sera-t-il pluvieux ou sec ?
Récolte 2025 : « une situation particulièrement alarmante » pour les producteurs de maïs grain
Y a-t-il vraiment un plafond de verre pour le prix de la viande bovine ?
Le Grand Ouest met la main à la poche pour la recapitalisation bovine
Logettes ou aire paillée ? Comment sont logées les vaches laitières françaises
Après la Prim’Holstein, la Génétique Haute Performance débarque en Normande
Avant même la ratification, les importations de viande du Mercosur bondissent
Avec 1 % de marge nette, l’industrie laitière française « fragilisée »