L'interdiction s'appliquera dans toute la région Aquitaine (Dordogne, Gironde, Landes, Lot-et-Garonne, Pyrénées-Atlantiques) et Midi-Pyrénées (Ariège, Aveyron, Haute-Garonne, Gers, Hautes-Pyrénées, Tarn, Tarn-et-Garonne et Lot), la Corrèze, la Haute-Vienne, ainsi que certaines communes de l'Aude, du Cantal et de Charente.
Dans cette zone, la mise en place de canetons de moins d'une semaine sera interdite dans les élevages dès lundi. A partir du 8 février, les canetons de moins de quatre semaines seront également bannis, puis l'ensemble des palmipèdes à compter du 1er avril.
Cette dernière date est cependant susceptible d'être modifiée, a indiqué à l'AFP le ministère de l'Agriculture. L'interdiction doit en effet permettre de réaliser un « vide sanitaire » dans les élevages de volailles, dont les détails n'ont pas encore été définis, en particulier la durée.
Pour les autres espèces de volailles (poules, dindes, pintades), les préfets pourront interdire la mise en place de nouveaux animaux dans les élevages ne pouvant prouver que les procédures sanitaires prévues (nettoyage, désinfection, vide sanitaire) ont été respectées.
Les éleveurs de palmipèdes à foie gras ont estimé que ces mesures leur coûteront entre 250 et 300 millions d'euros et que « des indemnisations de l'État seront indispensables ». La branche avicole de la FNSEA a également demandé des « aides financières pour les éleveurs » de volailles.
La grippe aviaire, qui n'avait plus été repérée en France depuis 2007, est réapparue en Dordogne fin novembre. A ce jour, 69 foyers d'influenza aviaire hautement pathogène ont été découverts dans huit départements du sud-ouest.
Ce virus n'est pas transmissible à l'homme, selon les premières analyses révélées mi-décembre par l'Agence de sécurité sanitaire de l'alimentation (Anses). Le gouvernement a en outre régulièrement rappelé que la consommation de volaille, oeufs et foie gras ne présente aucun risque.
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