Pour ajouter l’article à vos favoris identifiez-vous.
Avec la sécheresse estivale, les prairies ont fortement souffert par endroit. L'occasion de faire un point sur la qualité des espèces implantées et d'en resemer des nouvelles.
Comme chaque année à la même époque, certains sortent les semoirs pour sursemer des prairies dégradées. Après un hiver très humide puis un été de sécheresse, les prairies ont fortement souffert et certaines plantes peuvent même avoir disparu.
Comme Agriskippy l'explique dans une vidéo postée sur sa chaîne Youtube, il est temps de sortir le semoir et de remettre certaines parcelles en état :
Cliquez sur la vidéo pour découvrir les explications d'Antoine Thibault (Agriskippy), éleveur laitier normand sur le sursemis de prairie.
Dans sa vidéo, l'éleveur explique vouloir améliorer la prairie existante sans la détruire : « La prairie a été semée en 2012 par de la fétuque et du dactyle mais les vaches y laissent beaucoup de refus. Avant de passer le semoir, j'ai fait pâturer la parcelle très rase pour que les graines semées aient accès à suffisamment de lumière. Je broie également les zones de refus afin de maximiser les chances de pousse. »
Pour ce qui est du choix des espèces, Antoine a opté pour du ray-grass anglais et du trèfle blanc. « J'ai choisi un ray-grass tétraploïde et un autre diploïde ainsi que deux trèfles : un nain et un intermédiaire pour occuper différentes strates de végétation. » L'éleveur mélange les semences à la main (certains utilisent une bétonnière afin de bien homogénéiser le tout). Pour la densité de semis, il opte pour 30 kg/ha et c'est un semoir à disques ouvreurs qui s'en occupe. Enfin, pour tasser la terre, Antoine fait pâturer la parcelle. Reste plus qu'à attendre la pluie !
Votre email professionnel est utilisé par les sociétés du groupe NGPA pour vous adresser ses newsletters
et les communications de ses partenaires commerciaux. Vous pouvez vous opposer à cette communication pour nos partenaires en cliquant ici.
Consultez notre politique de confidentialité
pour en savoir plus sur la gestion de vos données et vos droits.
Notre service client est à votre disposition par mail : serviceclients@ngpa.fr.
Angus, Charolais, Blanc Bleu : quelle race préférer pour le croisement laitier ?
« Nos vaches produisent en moyenne 16 200 kg de lait »
Économie, travail, environnement : « S’installer en lait 100 % herbe, mon triplé gagnant »
Décapitalisation : profiter de l’hémorragie pour faire naître un élevage durable ?
« Je ne m’attendais pas à ce que mes vaches puissent faire du vêlage 2 ans »
Les systèmes robot de traite redeviennent plus compétitifs que les salles de traite
L’huile de palme est à manier avec précaution
Reprendre le contrôle sur les troupeaux à haut niveau cellulaire
Simon Huet : « Je gagne plus d'argent à être autonome qu'à être en bio »
Les premières baisses de prix du lait en Europe inquiètent