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Le risque pyrale n'est pas à négliger en maïs fourrage. Si sa nuisibilité dépend de son abondance et de sa biologie, elle peut tout de même faire grandement chuter le rendement (jusqu'à 1 t de MS/ha en moins). Deux méthodes de lutte sont alors possibles : les trichogrammes ou le traitement par insecticide.
« Des panicules ou des tiges cassées, des épis perforés…, la présence de la pyrale peut être observée dans de nombreux secteurs de culture du maïs fourrage, y compris au nord de la France. La pression plus faible de la dernière campagne ne doit pas conduire à relâcher la vigilance car la nuisibilité liée aux dégâts de pyrale peut être significative », alerte Arvalis-Institut du végétal dans un communiqué.
Rendement et qualité du maïs pénalisés
Les experts rappellent que les dégâts occasionnés par les larves de pyrale sont de plusieurs natures : « Perte de rendement par défaut d’alimentation de la plante ou par pertes d’épis (casse de tige ou de pédoncule), perte de valeur alimentaire par défaut de remplissage du grain et baisse de qualité de la partie tige + feuilles, risque d’installation des fusarioses et donc production possible de mycotoxines. »
Jusqu'à 1 t MS/ha en moins en maïs fourrage à cause de la pyrale
Et, contrairement à ce qu'on pourrait croire, le maïs fourrage n'est pas moins impacté que le maïs grain. D'après les essais d'Arvalis, en situation de pression moyenne et en l'absence de traitement, on enregistre une perte de rendement de l’ordre de 5 % (moyenne de 10 essais), soit 750 kg MS pour un maïs à 15 t MS/ha. En situation très infestée la perte de rendement peut être supérieure à 1 t MS/ha, avec des teneurs en mycotoxines qui peuvent poser des problèmes d’utilisation par les animaux.
Intervenir dans les situations les plus à risque
Si la lutte commence par une bonne gestion des résidus de la récolte précédente (surtout en maïs sur maïs), il est possible de traiter dans les situations les plus à risque. Dans ce cas, deux solutions possibles : le biocontrôle avec les trichogrammes, ou les insecticides de synthèse.
En ce qui concerne les trichogrammes, ils doivent être lâchés au tout début du vol de pyrales. En pratique, cela consiste à déposer sur les plantes des diffuseurs contenant des œufs de trichogrammes à différents stades. Les adultes émergents iront alors pondre dans les œufs de pyrale ; empêchant ainsi leur développement. Le coût est de l'ordre de 38 à 45 €/ha.
Autre alternative : le passage d'un insecticide. Ayant une action essentiellement larvicide, il devra être positionné au plus proche du pic de vol de pyrale pour toucher le plus grand nombre de larves possible.
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