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Atteindre l'autonomie alimentaire avec des fourrages plus riches en protéines, c'est le but recherché par Erwan Le Cras, éleveur bio dans le Morbihan. Pour y parvenir, le toit du bâtiment réchauffe de l'air. Celui-ci est récupéré et propulsé sous le tas de fourrage amassé dès 60 % de matière sèche. Une fois sec, le fourrage est repris à l'aide d'une griffe et introduit dans la ration des animaux. Témoignage.
Erwan Le Cras est producteur de lait bio dans le Morbihan. Président de l'association Segrafo, il s'est converti au séchage en grange pour atteindre l'autonomie alimentaire. Dans la nourriture de son troupeau, l'herbe a remplacé le maïs ensilage. Elle est désormais la base de l'alimentation des animaux.
La technique produit des fourrages plus riches en protéines (elles sont habituellement perdues lors du fanage). La teneur en oméga 3, qui a des actions anti-inflammatoires, est plus élevée. Le rapport oméga 6 sur oméga 3, plus faible, prévient de l'obésité et des maladies cardio-vasculaires. Le rapport TB/TP est compris entre 1,1 et 1,2, il améliore ainsi le rendement fromager du lait.
Des fourrages plus riches en protéineS
Une adaptation matérielle et technique est nécessaire. Pour être autonome, la surface d'herbe est plus importante. Les prairies sont composées de mélanges type ray-grass anglais, fétuque, trèfle blanc et trèfle violet. En moyenne, deux jours après la fauche, une auto-chargeuse récolte l'herbe au champ et la ramène à la ferme. Celle-ci est stockée dans un bâtiment spécifique.
Chez Erwan, trois cellules servent au séchage. Deux ventilateurs soufflent de l'air réchauffé grâce à un capteur solaire. La toiture noire récupère la chaleur du soleil. L'air circulant sous la toiture se trouve donc réchauffé. Il est propulsé à travers le tas de foin pour se charger en humidité lors du passage à travers le foin.
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