Sanders mise sur la ration sèche

Sanders a organisé le 7 février dernier à Sourches, sur sa ferme d’Innovation et de recherche, une journée spéciale Engraissement Jeunes Bovins. Près de 360 éleveurs ont assisté à cette journée technique. (© DR)

En ration sèche, la maitrise du coût alimentaire journalier et de la bonne digestion des aliments sont les clés de la rentabilité. A la ferme de recherche de Sourches (72), Sanders travaille à optimiser la croissance des animaux à chaque stade de la vie. Ainsi, la bonne connaissance de la digestion de l’énergie permet de mieux choisir et valoriser les matières premières.

Trouver la bonne teneur en glucides fermentescibles

Le maïs (en vert) est plus fermentescible que le blé (en rouge) et que l'orge (en jaune). (© DR)

L’orge et le blé sont très rapidement digérés dans le rumen. Dans les deux heures qui suivent l’ingestion, 60 % à 70 % de la céréale est dégradée. La maïs, les pulpes et les pellicules de soja présente une dégradation ruminale plus lente et devront séjourner près de 24 heures dans le rumen pour être digéré à 80 %.

Levures vivantes et hépatoprotecteur pour un meilleur Gmq

En ration sèche, la paille devra être de qualité, bien conservée, détassée et en libre-service permanent à l’auge ou avec au moins un râtelier pour 10 animaux. L’eau et le sel devront être disponibles en continu. D’après Sanders, les conditions de réussite de l’alimentation en ration sèche reposent à la fois sur un plan alimentaire rigoureux, mais aussi en apportant des compléments qui viendront améliorer l’ingestion est la digestion.

« L’apport de levures vivantes par exemple stabilisera le pH du rumen et va améliorer la croissance de la flore microbienne, conseille Sanders. Ces levures améliorent la croissance d’environ 100g/j. Pour un meilleur Gmq (gain moyen quotidien) et Indice de Consommation (IC), apporter un hépatoprotecteur comme ‘SaphirTonic +’ relance l’appétit des animaux, notamment vers l’âge de 4 à 5 mois ».

Valoriser ses céréales

Afin de mieux valoriser les céréales produites sur l’exploitation, Sanders propose à ses clients les granulés ‘Tonimax’ en mélange avec le blé aplati (30 à 50 % de Tonimax) ou avec le maïs (40 % de Tonimax). Pour les éleveurs qui souhaitent réduire leur temps de travail, le fabricant propose l’aliment ‘Toniforme’, à distribuer à volonté avec de la paille et des levures vivantes.