Pour éviter les débuts de lactation chaotiques (amaigrissement, acétonémie, problèmes de reproduction...), il vaut mieux s'y préparer. Les experts alimentation des chambres d'agriculture de Bretagne vous aident à y voir plus clair en détaillant la complémentation idéale des débuts de lactation.
Les chambres d'agriculture de Bretagne font le point sur l'alimentation des vaches laitières dans un guide pratique co-rédigé avec l'Idele. Sous la forme d'un vrai/faux, il répond aux questions pratiques des éleveurs et montre que certaines affirmations ne sont pas toujours justes. Dans cet article, les experts abordent la complémentation des vaches en début de lactation.
« Je peux alimenter mes vaches de la même façon quel que soit leur potentiel ou stade de lactation » : VRAI !
Cette phrase ne sera jamais assez répétée : « La ration se doit d'abord d'être équilibrée en énergie et en azote ». Si c'est le cas, les conseillers précisent alors qu'il n'est pas nécessaire d'individualiser la complémentation en début de lactation. Les vaches ajustent leur consommation à leur potentiel et à leurs besoins.
« On peut empêcher l'amaigrissement des vaches en début de lactation par l'alimentation » : FAUX !
Seule la monotraite permettrait d'éviter l'amaigrissement en début de lactation. Les experts affirment : « Du fait de la régulation hormonale en début de lactation, un supplément énergétique par les concentrés se traduit par une augmentation de la production, sans limiter l'amaigrissement, sauf si les fourrages sont de mauvaise qualité ou la ration carencée en azote. »
« Si je ne distribue pas de concentré de production, les vaches maigrissent » : FAUX !
Encore une fois : si la ration est équilibrée, les concentrés ne sont qu'un "plus". Les réduire n'aura aucun impact sur l'état des vaches laitières. Il faut pour cela offrir les fourrages à volonté et équilibrer la ration en azote à 100 g de PDIE/UFL.
« Je prends un risque sur la reproduction si je réduis les concentrés » : FAUX !
Même réponse que précédemment : la ration doit être équilibrée à 100 g PDI/UFL pour pouvoir réduire les concentrés sans risque pour les performances de reproduction.
« Le propylène glycol n'est pas indispensable en début de lactation » : VRAI !
Cette distribution systématique ne se justifie pas. Les conseillers de la chambre d'agriculture rappellent que le propylène glycol n'est à distribuer qu'aux vaches à risques (vaches grasses, hautes productrices ou ayant déjà eu un problème au vêlage précédent) et aux vaches présentant des risques d'acétonémie (perte d'appétit, chute du TP avec augmentation du TB)
Votre email professionnel est utilisé par les sociétés du groupe NGPA pour vous adresser ses newsletters
et les communications de ses partenaires commerciaux. Vous pouvez vous opposer à cette communication pour nos partenaires en cliquant ici.
Consultez notre politique de confidentialité
pour en savoir plus sur la gestion de vos données et vos droits.
Notre service client est à votre disposition par mail : serviceclients@ngpa.fr.
Une concession perd la carte Fendt, une armada de tracteurs part aux enchères
Des tracteurs canadiens à la conquête de la France et de l’Europe
Le Herd-Book Charolais propose un outil pour prévoir la longévité des vaches
Simon Huet : « Je gagne plus d'argent à être autonome qu'à être en bio »
« Nous avons investi 1,1 M€ pour avoir une vie normale »
Savencia et Eurial réduisent ensemble leur empreinte carbone
Comment inciter les éleveurs à se lancer en bio ?
Forte tension sur les engrais azotés : les prix flambent en Europe
« Je vends mes broutards 20 à 25 centimes plus chers grâce aux marchés aux bestiaux »
Reprendre le contrôle sur les troupeaux à haut niveau cellulaire