La Blonde d’Aquitaine se lance dans une campagne télévisuelle. Une série de 70 spots de 20 secondes sera diffusée sur les chaines du groupe M6 entre le 23 février et le 8 mars : une grande première pour la race. L’objectif, promouvoir la Blonde auprès des consommateurs dans le cadre du projet Blond d’Aquitaine European Beef Excellence.
Hors de sa région d’origine, la notoriété de la race reste faible. En 2020, 4,3 % des Français la connaissaient. Mais le programme European Beef Excellence vise à y remédier afin d’augmenter la consommation consciente de viande racée.
Publications sur les réseaux sociaux, publicité dans les journaux, vidéos promotionnelles, actions en points de vente… nombreux sont les leviers qui ont été activés pour gagner en popularité durant les deux années du projet. Ainsi fin 2022, la notoriété de la race avait progressé de 0,2 % auprès des consommateurs. Et c’est sans compter sur la campagne de promotion télévisuelle actuellement en cours.
Au total 732 000 € ont été mis sur la table pour améliorer la renommée de la race, cofinancés à 80 % par l’Union Européenne.
Convaincre les bouchers
Via des communications dans les séminaires professionnels ou des publications dans les revues de boucherie, la race entend bien fidéliser les bouchers. Premiers maillons de la chaîne, ils sont indispensables à la promotion de la race.
« Le consommateur connaît deux à trois pièces de viande, mais le panel de morceaux valorisables par un bon boucher est beaucoup plus étendu », explique Pierre Burgan, président de France Blonde d'Aquitaine Sélection à l'occasion du salon de l'agriculture. Plus encore que les autres races, la Blonde d’Aquitaine présente des carcasses lourdes avec un très bon rendement. Mais encore faut-il savoir la valoriser. La race se prête bien à l’extension de découpe « et les bouchers qui la pratiquent se font de plus en plus rares ». Or c’est justement l’extension de découpe qui fait la rentabilité de la race pour les bouchers : l’œil avisé de l’artisan permet de requalifier les morceaux dédiés au pot au feu ou à la viande hachée, en pièces à griller.
« Ensiler 38 ha de maïs, c’est rentrer l’équivalent de 75 000 € de stock »
L’Europe cède sa place à l’Amérique du Sud sur le marché des broutards au Maghreb
Au Gaec Heurtin, l’ensilage de maïs 2025 déçoit avec seulement 9 t/ha
John Deere, Claas, made in France… À Innov-Agri, il pleut aussi des nouveautés
Maïs fourrage : « Un silo mal tassé monte rapidement à 15 % de freinte »
« Pas d’agriculture sans rentabilité ! », rappelle la FNSEA
La « loi Duplomb » est officiellement promulguée
Quelle évolution du prix des terres 2024 en Provence-Alpes-Côte d’Azur ?
Biométhane ou électrique, les alternatives au GNR à l’épreuve du terrain
Facturation électronique : ce qui va changer pour vous dès 2026