Dans le cadre de la démarche de responsabilité sociétale France Terre de lait, l'interprofession laitière fait évoluer la charte des bonnes pratiques d'élevage. Nadine Ballot du Cniel nous détaille les nouvelles rubriques de cette version 2022.
« 97 % des éleveurs adhérent à la charte des bonnes pratiques d'élevage. Pour certains, c'est même un élément contractuel de leur laiterie », rappelle Nadine Ballot, chef de service au Cniel. Interrogée sur le salon de l'agriculture, elle nous détaille la mise à jour de la grille car deux de ses chapitres ont évolué : le bien-être animal et l'environnement.
Web-agri : Pourquoi avoir apporté des modifications à la charte ?
Nadine Ballot : « L'objectif c'est d'une part d'aider les éleveurs à améliorer leurs pratiques, et d'autre part d'avoir des éléments à communiquer aux consommateurs et aux clients des laiteries pour montrer le savoir-faire et le travail quotidien des éleveurs pour le bien-être et le confort de leurs animaux. »
Cette mise à jour s'inscrit dans la démarche de responsabilité sociétale France Terre de lait dont l'objectif est de faire progresser la filière laitière pour rester en phase avec les attentes de la société.
Web-agri : Qu'y a-t-il dans le chapitre bien-être animal ?
Nadine Ballot : « On s'est basé sur les 5 libertés fondamentales de l'animal et on évalue ici le bien-être du troupeau dans son environnement. Cette partie a été construite en concertation avec les éleveurs car le but n'est pas d'exclure certains systèmes. »
Cette partie comprend donc 16 indicateurs :
Ne pas souffrir de faim ou de soif
Ne pas souffrir d'inconfort
Pouvoir exprimer les comportements naturels propres à l'espèce
Ne pas éprouver de peur ou de détresse
Ne pas souffrir de douleurs, blessures et maladies
- Le nombre de places à l'auge
- La disponibilité en eau
- L'état d'engraissement des vaches
- La propreté des animaux
- L'espace de couchage disponible
- L'accès à l'aire d'exercice
- La gestion des évènements climatiques extrêmes
- Le test d'évitement pour évaluer la confiance en l'homme
- Observation des blessures
- Évaluation des boiteries
- Niveau de cellules somatiques
- Taux de mortalité des vaches
- Taux de mortalité des veaux
- Gestion du sanitaire
- Distribution du colostrum
- Pratiques d'ébourgeonnage
Web-agri : Quelles mesures s'ajoutent au chapitre environnement ?
Nadine Ballot : « Nous y avons ajouté des critères d'épandage ou d'utilisation des produits phytosanitaires en lien avec l'évolution de la réglementation et la demande sociétale. Les évaluations portent donc principalement sur la gestion des déchets et le recyclage, la fertilisation, l'utilisation des produits phytos, les économies et la production d'énergie et les économies d'eau. »
Votre email professionnel est utilisé par les sociétés du groupe NGPA pour vous adresser ses newsletters
et les communications de ses partenaires commerciaux. Vous pouvez vous opposer à cette communication pour nos partenaires en cliquant ici.
Consultez notre politique de confidentialité
pour en savoir plus sur la gestion de vos données et vos droits.
Notre service client est à votre disposition par mail : serviceclients@ngpa.fr.
Ils rétrofitent un John Deere en électrique : le verdict après un an d’utilisation
L’armoricaine, support de formation au lycée La Touche
La dégradation de la conjoncture menace le prix du lait
Grâce à une rampe de chargement, Patrick Feuillet paille « avec un seul tracteur »
Le géant Lactalis marche sur des œufs
La FNSEA appelle à « une grande journée d'action » le 26 septembre
Comment préparer une vache à la césarienne
Face à une perte de compétitivité inédite, accompagner davantage les agriculteurs
Logettes ou aire paillée ? Comment sont logées les vaches laitières françaises
Après la Prim’Holstein, la Génétique Haute Performance débarque en Normande