La loi Climat et résilience est actuellement débattue à l’Assemblé nationale. Elle fait suite aux travaux de la Convention citoyenne pour le climat mis en place afin de lutter contre le réchauffement climatique, et contient un volet sur l'alimentation. Or, le CIWF affirme que « le sujet de l’élevage, a été mis de côté par le gouvernement ». C’est pourquoi « l'ONG propose quatre mesures concrètes à intégrer dans le volet "Se nourrir" » afin de « lutter contre l'élevage intensif et protéger la santé de tous et notre environnement. »
Selon CIWF France, le texte de la loi Climat et résilience actuellement débattu à l’Assemblé nationale a été « une déception » « dès la présentation en Conseil des ministres en février dernier, en ne proposant pas de mesures véritablement efficaces. » En effet, « le sujet de l’élevage a été mis de côté par le gouvernement » alors que « l’élevage est au cœur des enjeux climatiques. Ses impacts sur le réchauffement climatique étant planétaires. »
Si l’ONG alerte sur la nocivité de certains systèmes d’élevage industrialisés, elle reconnaît que « certains systèmes d’élevage peuvent toutefois avoir des impacts positifs, notamment sur la biodiversité et le stockage du carbone dans le sol. Il faut sortir d’une vision binaire "pour ou contre l’élevage", "pour ou contre la viande" mais bien se poser la question de quel système d’élevage nous voulons ».
Pour CIWF, « le projet de loi Climat et résilience était une opportunité de mettre l’élevage au cœur des enjeux climatiques » mais « rien n’est mis en place en ce sens ». C’est pourquoi l’ONG propose d’intégrer « dans le volet "Se nourrir" de la loi quatre mesures contribuant à réduire l’empreinte écologique de l’élevage par la réduction de la production d’élevages intensifs, le soutien au maintien d’élevages plus vertueux et la transition des régimes alimentaires vers des régimes moins carnés ».
Les parlementaires sont ainsi appelés à :
« de la cohérence : augmenter la part des produits issus d’élevages agroécologiques en restauration collective (exclure les productions d’élevage les plus intensives des 50 % de produits durables, intégrer une part minimale de produits animaux dans les produits durables) » ;
« de la transparence : expérimenter l’étiquetage des modes de production des produits issus de l’élevage (sur le modèle de ce qu’il existe pour les œufs, le consommateur pourra faire des choix éclairés lors de ses achats et devenir acteur de la transition de l’élevage) » ;
« de la responsabilité : interdire progressivement les pires systèmes d’élevage et subventionner uniquement les bonnes pratiques (interdire à terme l’élevage de poules en cage, ainsi que les systèmes de productions similaires dans d’autres productions et subventionner les pratiques agroécologiques et respectueuses du bien-être animal) » ;
« un réel accompagnement de la population : encourager la réduction de la consommation de protéines animales (introduire un objectif de 20 % de réduction de consommation de produits issus de l’élevage en 2030, renforcer la mesure relative aux menus végétariens dans les cantines, en pérennisant l’alternative quotidiennement à partir de 2025, ou bi-hebdomadairement pour les cantines sans option) ».
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