Réunis en urgence à Bruxelles, les ministres se sont bornés à lancer une réflexion à long terme sur les problèmes du secteur, sans annoncer de mesures d'aides immédiates malgré une manifestation de plusieurs milliers de producteurs en colère. "C'est la tendance la plus dérégulatrice qui l'a emporté", a regretté Philippe Collin, porte-parole de la Confédération paysanne, syndicat minoritaire. "C'est tellement loin de ce que l'on avait pu espérer", a-t-il ajouté, faisant état d'un sentiment de "mépris" chez les agriculteurs pour "ne pas avoir été entendus".
Le syndicat va décider prochainement des actions à mener "sur le plan français" pour une renégociation des prix du lait. Il réclame des prix entre 350 et 400 euros la tonne, contre 260 à 280 euros actuellement. Plusieurs milliers de producteurs en colère ont paralysé le centre de Bruxelles pour faire pression sur l'Union européenne en vue d'obtenir des aides face à la chute des prix qui atteint plus de 50% dans certains pays par rapport à un pic atteint en 2007-2008. A l'appel de la confédération européenne des producteurs laitiers (Emb), plusieurs syndicats européens avaient appelé le 10 septembre à la grève des livraisons de lait. Le mouvement avait été suspendu le 24 septembre dans l'attente de la réunion de ce lundi. Sans appeler à "une grève du lait", la Confédération paysanne l'avait soutenu.
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