Dac, concentré au robot, silo en libre-service : les conseillers des chambres d'agriculture de Bretagne passent en revue les différents systèmes d'alimentation et affirment que non, les équipements les plus coûteux ne sont pas forcément les plus performants.
L es chambres d'agriculture de Bretagne font le point sur l'alimentation des vaches laitières dans un guide co-rédigé avec l'Idele. Sous la forme d'un vrai/faux, il répond aux questions pratiques des éleveurs et montre que certaines affirmations ne sont pas toujours justes. Dans cet article, les équipements de distribution de l'alimentation sont passés en revue.
« Bien alimenter ses vaches est possible avec des équipements simples et peu coûteux » : VRAI !
Pour les conseillers de la chambre : « Ce qui compte, c'est d'offrir aux vaches des fourrages à volonté (minimum 5 % de refus consommables, soit environ 3 kg brut/vache/jour et d'équilibrer la ration en azote-énergie à 100 g de PDI/UFL. » L'éleveur décide ensuite de s'équiper ou non en fonction de la taille du cheptel et du nombre d'aliments à distribuer.
« Le silo libre-service n'est plus adapté à la taille croissante des troupeaux » : FAUX !
En Grande-Bretagne, le système libre-service existe encore pour des troupeaux de plus de 200 vaches. Il est alors conseillé d'adapter la largeur du silo à l'effectif et avoir une vitesse d'avancement suffisante : 10 cm en hiver et 20 cm l'été.
« Le Dac permet toujours de maîtriser les quantités de concentré » : FAUX !
Pour les experts de la nutrition, l'individualisation de la complémentation n'est pas nécessaire. L'intérêt du Dac réside selon eux dans l'organisation et la simplification du travail. En revanche, ils rappellent qu'il est essentiel de le reprogrammer régulièrement afin de plafonner les quantités distribuées et de limiter les apports.
« Distribuer les fourrages plusieurs fois par jour améliore l'ingestion et les performances » : FAUX !
Un essai mené par Arvalis et l'Idele en 2014 n'a montré aucune différence entre des vaches recevant huit distributions de fourrages par jour et d'autres recevant une ou trois distributions par jour. « La distribution automatisée des fourrages est une solution pour pallier un manque de main-d'œuvre, mais n'améliore pas les performances zootechniques et peut s'avérer coûteuse. »
« J'ai un robot de traite, je suis obligé de distribuer du concentré de production » : FAUX !
Halte aux idées reçues ! Les élevages suivis dans le cadre du Casdar « robot et pâturage » et les résultats de Trévarez montrent qu'une conduite avec peu de concentrés en système robotisé est possible.
Votre email professionnel est utilisé par les sociétés du groupe NGPA pour vous adresser ses newsletters
et les communications de ses partenaires commerciaux. Vous pouvez vous opposer à cette communication pour nos partenaires en cliquant ici.
Consultez notre politique de confidentialité
pour en savoir plus sur la gestion de vos données et vos droits.
Notre service client est à votre disposition par mail : serviceclients@ngpa.fr.
Ensilage 2025 : Combien vaut un hectare de maïs sur pied ?
« Ensiler 38 ha de maïs, c’est rentrer l’équivalent de 75 000 € de stock »
L’Europe cède sa place à l’Amérique du Sud sur le marché des broutards au Maghreb
Au Gaec Heurtin, l’ensilage de maïs 2025 déçoit avec seulement 9 t/ha
John Deere, Claas, made in France… À Innov-Agri, il pleut aussi des nouveautés
« Pas d’agriculture sans rentabilité ! », rappelle la FNSEA
La « loi Duplomb » est officiellement promulguée
Quelle évolution du prix des terres 2024 en Provence-Alpes-Côte d’Azur ?
Quelle évolution du prix des terres en Bretagne en 2024 ?
Facturation électronique : ce qui va changer pour vous dès 2026