Le traitement de l'eau d'abreuvement par chloration est encore très employé aujourd'hui pour son efficacité et sa facilité de maintenance. De plus, l'investissement n'est que de 1 000 à 2 500 €, avec un coût de fonctionnement de 0,05 €/m3 d'eau. Toutefois, un dispositif mal réglé, induisant un excès de chlore, peut altérer la santé des bovins.
Dans des études canadiennes, des concentrations élevées de chlore dans l'eau d'abreuvement des vaches ont diminué à la fois leur consommation et leur production. En effet, elles réduisent l'action des micro-organismes du rumen et ralentissent les réactions métaboliques.
Des germes de plus en plus résistants
Par ailleurs, les germes deviennent de plus en plus résistants à la chloration car beaucoup de canalisation contiennent désormais un biofilm. Concrètement, il s'agit d'un complexe de bactéries adhérant entre elles à une surface via la sécrétion d'une matrice adhésive et protectrice. Ce biofilm gène la diffusion du chlore et beaucoup de pathologies échappent au traitement.
En résumé, le chlore appliqué en continu est efficace sur la biomasse en suspension dans l'eau, mais pas forcément sur les microbes résistants. Malgré le traitement, ils peuvent être encore nombreux dans l'eau d'abreuvement.
Les anomalies génétiques qui impactent le troupeau laitier français
Le Herd-Book Charolais propose un outil pour prévoir la longévité des vaches
Les élevages bovin viande bio rentables, malgré seulement 0,05 €/kg de plus qu’en conventionnel
« Nous avons investi 1,1 M€ pour avoir une vie normale »
Les députés adoptent une série d'amendements attendus par les agriculteurs
L'Union européenne veut renforcer le soutien aux jeunes agriculteurs
Savencia et Eurial réduisent ensemble leur empreinte carbone
Forte tension sur les engrais azotés : les prix flambent en Europe
Qui sont les gagnants et les perdants de la Pac 2023-2027 ?
Comment inciter les éleveurs à se lancer en bio ?