De mars 2020 à février 2021, le résultat net part du groupe s'est élevé à 143,7 millions d'euros, en baisse de 2,1 % sur un an. Le groupe avait annoncé en avril un chiffre d'affaires annuel quasi stable à 4,4 milliards d'euros. La marge opérationnelle courante s'est établie à 4,4 %, contre 4,6 % un an plus tôt.
La rentabilité du groupe a principalement été pénalisée par ses activités hors de France (Pologne, Hongrie, Belgique, export). Il a notamment été confronté à une baisse de prix de vente en raison d'une surproduction de canards et d'oies, combinée à la fermeture des restaurants face à la pandémie, a indiqué le patron du groupe, Denis Lambert. « Ces éléments non récurrents devraient se corriger dans l'exercice en cours », a-t-il ajouté lors d'une conférence de presse.
Globalement, les résultats sont considérés « suffisants compte tenu du contexte de crise », a déclaré le directeur administratif et financier, Laurent Raimbault.
Le groupe ne présente pas encore d'objectifs chiffrés pour 2021-22. Il surveille de près les « tensions sans précédent » sur les matières premières (céréales composant la ration des animaux, emballages, énergie).
La flambée des céréales a accru de 16 % le prix du poulet vivant, a détaillé M. Lambert. Pour l'absorber, « il faut qu'on puisse répercuter une hausse de 9 % sur nos produits finis » auprès des enseignes de supermarchés. Denis Lambert s'est dit « plutôt confiant » à ce sujet, estimant qu'« on peut remercier la grande distribution d'avoir préservé l'équilibre de la filière de la volaille ».
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