Dans le cadre de l'examen en commission des affaires économiques du projet de loi agriculture et alimentation, un amendement du rapporteur Jean-Baptiste Moreau (LREM), éleveur bovin de profession et président de coopérative agricole, a été adopté afin « d'interdire certaines pratiques commerciales trompeuses pour le consommateur ». Il vise notamment les produits « qui associent des termes comme "steak", "filet", "bacon", "saucisse", à des produits qui ne sont pas uniquement, ou pas du tout, composés de viande », selon son exposé des motifs. Sont plus généralement concernées les dénominations faisant référence à des produits d'origine animale, notamment le lait, la crème ou le fromage. La part significative de matières d'origine végétale sera fixée par arrêté. Tout manquement à l'interdiction sera passible de sanctions. En cas de non respect de la décision d'un juge ordonnant la cessation de la pratique commerciale trompeuse, l'amende peut aller jusqu'à 300 000 euros.
Il intègre 5 % de pommes de terre dans son silo de maïs ensilage
Tendances saisonnières : l’hiver 2025-2026 sera-t-il pluvieux ou sec ?
Fermeture de l’export de bovins : « les acheteurs vont en profiter pour faire baisser les prix »
Récolte 2025 : « une situation particulièrement alarmante » pour les producteurs de maïs grain
Y a-t-il vraiment un plafond de verre pour le prix de la viande bovine ?
Logettes ou aire paillée ? Comment sont logées les vaches laitières françaises
Après la Prim’Holstein, la Génétique Haute Performance débarque en Normande
Le Grand Ouest met la main à la poche pour la recapitalisation bovine
À Versailles, les agriculteurs de la FNSEA/JA veulent interpeler Emmanuel Macron
Avec 1 % de marge nette, l’industrie laitière française « fragilisée »