 Stéphane Le Foll et Guillaume Garot, ministres de l'Agriculture et de l'Agroalimentaire. (© Terre-net Média) |
Mardi 11 septembre,
le président de la République en déplacement au Space de Rennes s’était contenté de présenter les mesures, applicables immédiatement, du volet social du plan d’action du gouvernement présenté mercredi dernier au Conseil des ministres.
Les mesures « plus structurelles de ce même plan, pour tenter de limiter la volatilité des prix sur les marchés agricoles et pour en atténuer les effets à l’avenir, se déclinent en trois niveaux ».
Au niveau national, le président de la République a ainsi présenté des mesures bancaires et sociales pour « surmonter les difficultés financières liées à la hausse des coûts de production ». Mais, le gouvernement a aussi repris à son compte des initiatives lancées sous le précédent mandat de Nicolas Sarkozy à savoir : le plan silo ou encore le développement de la production de protéines végétales initié entre autres par le bilan de santé de la Pac.
Ce même plan confirme aussi la révision de la fiscalité agricole pour lisser davantage les revenus agricoles, soumis également à une forte variabilité. Et pour préserver en France les capacités de production de porcs, filière pourvoyeuse d’emplois en zone rurale, l’enveloppe de soutien à la mise aux normes des bâtiments d’élevage des truies gestantes sera abondée de 10 millions d’euros.
Remise en cause du plan de développement des biocarburants
Enfin, le plan d’action du gouvernement propose de faire une pose dans le développement des biocarburants de première génération en limitant leur taux d'incorporation à 7%. En plus d'être envisagée en France, cette proposition sera aussi soumise aux gouvernements européens ainsi qu’aux pays tiers membres du G20.
Au niveau international justement, le gouvernement souhaite « mobiliser des instances agricoles du G20 pour assurer une bonne coordination des politiques des grands acteurs des marchés agricoles », mais aussi de relancer le plan d’action du G20 agricole après en avoir dressé un bilan.
Et à l’échelle européenne, le plan d’action vise à défendre « le renforcement de l’encadrement des marchés financiers dans les textes communautaires, en prenant mieux en compte les spécificités des matières premières agricoles » et à convaincre la Commission européenne de « renforcer les mécanismes communautaires de régulation et de lissage des effets de la volatilité dans le cadre de la réforme de la Pac ».
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