En bout de chaîne du procédé de méthanisation vient l'épuration du biogaz. Cette opération consiste à séparer le méthane du dioxyde de carbone afin d'obtenir le biométhane combustible, utilisable comme substitut au gaz naturel.
Si la plupart des installations emploient un procédé de traitement par membrane (passage sélectif du dioxyde de carbone à travers la membrane, laissant un mélange gazeux riche en méthane dans le conduit), la société néerlandaise Greenmac propose un principe différent : le lavage aux amines. Cette technologie lui a valu d'être primé aux trophées Inel d'or 2020.
Dans son dossier de candidature, l'entreprise annonce « plusieurs avantages comme par exemple une efficacité de 99,9 %, soit 1 à 2 points de mieux que les systèmes courants du marché. Autre atout : ce procédé fonctionne bien sur les installations comptant moins de 350 vaches laitières, là où d’autres principes ne deviennent intéressants qu’en regroupant les effluents de plusieurs exploitations. Le fonctionnement nécessite peu d’électricité car tout est alimenté à faible pression. Ce matériel est disposé dans un container qui s’installe facilement sur l’exploitation »
Angus, Charolais, Blanc Bleu : quelle race préférer pour le croisement laitier ?
« Nos vaches produisent en moyenne 16 200 kg de lait »
Économie, travail, environnement : « S’installer en lait 100 % herbe, mon triplé gagnant »
Décapitalisation : profiter de l’hémorragie pour faire naître un élevage durable ?
« Je ne m’attendais pas à ce que mes vaches puissent faire du vêlage 2 ans »
Les systèmes robot de traite redeviennent plus compétitifs que les salles de traite
L’huile de palme est à manier avec précaution
Reprendre le contrôle sur les troupeaux à haut niveau cellulaire
Simon Huet : « Je gagne plus d'argent à être autonome qu'à être en bio »
Les premières baisses de prix du lait en Europe inquiètent