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Parmi les viandes de boucherie en 2012, les viandes bovines et ovines ont affiché les hausses de prix sur un an les plus fortes, ce qui en a freiné la consommation, selon une étude du Service de la statistique et de la prospective du ministère de l'Agriculture.
« En 2012 puis en 2013 sur les 3 premiers trimestres, les prix à la consommation ont été élevés pour toutes les viandes de boucherie et de volailles, dans le contexte d’offre réduite en France et dans l’Union européenne. Depuis 2010 où elle se situait à + 0,4 %, la hausse sur un an des prix à la consommation des viandes s’est accélérée chaque année pour atteindre + 2,6 % en 2011, puis + 3 % en 2012, puis de nouveau + 3 % en 2013 pour les trois premiers trimestres. Selon l’indice des prix à la consommation calculé par l’Insee, le poste « Viandes » présente une hausse nettement plus forte que celui des « Poissons et crustacés » tant en 2012 qu’en 2013, les « Laits, fromages et oeufs » affichant de nouveau une baisse.
Parmi les viandes de boucherie en 2012, les viandes bovines et ovines ont affiché les hausses de prix sur un an les plus fortes, ce qui en a freiné la consommation. Au contraire, la hausse a été moins vive pour la viande porcine et les volailles. En 2013, sur les trois premiers trimestres, la tension s’est maintenue sur les prix des viandes de boeuf tandis que la hausse des prix des volailles de chair s’accentuait (+ 3,6 %, contre + 2,6 % en 2012 sur l’ensemble de l’année).»
Globalement, sur un an, les prix des animaux de boucherie ont augmenté d’environ 11 % en 2012 puis de 17 % en 2013 sur les 3 premiers trimestres, mais à un rythme différent selon les espèces.
La hausse sur un an, qui était particulièrement marquée en 2012 pour les gros bovins (+ 14%) et les porcins (+ 10%), a fortement décéléré en 2013 sur les 3 premiers trimestres (resp. + 8 % et + 4 %). Pour les ovins, elle s’est au contraire amplifiée, passant de + 3,3 % à + 6,4 %, du fait de l’approvisionnement réduit en provenance notamment de Nouvelle- Zélande. Pour les veaux de boucherie, elle est stabilisée depuis 2012 à + 2 %. S’agissant des volailles de chair, la progression des prix à la consommation, stimulée par le poulet, s’explique aussi par le bond des prix à la production : la hausse sur un an de ces derniers passe de + 1,8 % en 2012 à + 8,4 % en 2013 sur les trois premiers trimestres. »
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